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Décès de l’ancien ministre et secrétaire général du RPR Bernard Pons

L’ancien ministre et secrétaire général du RPR (ancêtre de LR) Bernard Pons, figure de la droite et élu député à six reprises, est décédé à l’âge de 95 ans, a annoncé sa famille mercredi à l’AFP.

Né le 18 juillet 1926 à Béziers (Hérault), ce fidèle de Jacques Chirac a été plusieurs fois secrétaire d’Etat et ministre, notamment des DOM-TOM puis des Transports, a-t-on précisé de même source, confirmant une information de France-Antilles.

« La disparition de Bernard Pons marque la fin d’une époque. Celle des grands moments de compagnonnage, de la politique épique, du gaullisme triomphant. J’aimais beaucoup cet homme qui a tant donné à sa famille politique », a tweeté Nicolas Sarkozy.

Le médecin généraliste Bernard Pons avait débuté en 1967 dans le Lot une longue carrière politique où il a occupé le fauteuil de député, secrétaire d’Etat et ministre dans différents gouvernements de droite.

Pugnace et enthousiaste, le « docteur Pons » avait ensuite été député de l’Essonne puis de Paris, de 1981 à 2002. Jacques Chirac le fait élire au Conseil de Paris en 1983 dans le 17e arrondissement.

Il est secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture dans les gouvernements Chaban-Delmas et Messmer, de 1969 à 1973, mais ne participe pas aux gouvernements du septennat de Valéry Giscard d’Estaing qu’il critiquera durement.

Fidèle de Jacques Chirac, Bernard Pons devient secrétaire général du Rassemblement pour la République (RPR, créé par M. Chirac en 1976) de 1979 à 1984 puis, en 1988, président du groupe RPR à l’Assemblée.

Il a été ministre des DOM-TOM en 1986, un mandat marqué par le massacre de la grotte d’Ouvéa en Nouvelle-Calédonie, qui fait 21 morts (19 Kanaks et 2 militaires) entre les deux tours de la présidentielle de 1988, et dont on lui fera porter la responsabilité. Il a également été ministre des Transports de 1995 à 1997.

Ce père de quatre filles, qui a longtemps partagé sa vie entre la métropole et la Martinique, avait rompu avec Jacques Chirac sur la fin de sa carrière politique. « Je l’ai cru longtemps ouvert, attentif, généreux, fidèle en amitié. Je constate aujourd’hui qu’il en est autrement », affirmait-il en 2005 au Parisien.

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