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XV de France: la preuve par neuf

Le XV de France, largement remanié et fortement rajeuni, lance sa tournée au Japon, samedi à Aichi, avec la possibilité d'établir un record de victoires consécutives.Les Bleus, N.2 mondiaux et vainqueurs du Tournoi des VI nations, feront face à un double défi: le Japon, leur adversaire qu'ils affrontent pour la première fois depuis que Fabien Galthié a pris les commandes de l'équipe, ainsi que la chaleur et l'humidité, qui auront forcément un impact sur le jeu.D'autant que les Brave Blossoms restent mystérieux. Depuis leur Mondial-2019, terminé en fanfare en quarts de finale, les Japonais n'ont disputé que huit matches -contre 25 pour les Bleus dans le même temps- et seulement trois victoires face au Portugal (38-25) et l'Uruguay (34-15 et 43-7).Mais les Français n'auront pas non plus oublié que leur dernier match face aux Cherry Blossoms s'était terminé sur un piteux nul (23-23) en novembre 2017.Les hommes de Galthié ont aussi l'occasion d'écrire leur histoire. Avec huit succès de rang, les Bleus de 2022 font aussi bien que leurs prédécesseurs (février-novembre 1998, novembre 2001-avril 2002 et février-novembre 2004). Mais moins bien que la génération novembre 1986-juin 1987, emmenée par Serge Blanco, Philippe Sella, Denis Charvet, Didier Cambérabéro, Pierre Berbizier… qui avait enchainé dix matches sans défaite (dont un nul).Quoi qu'il advienne samedi, ils resteront loin des cadors néo-zélandais (18 victoires entre août 2015 et octobre 2016), anglais (18 victoires entre octobre 2015 et mars 2017), sud-africains (17 victoires entre août 1997 et novembre 1998) ou gallois (14 victoires entre mars 2018 et mars 2019).- "Montrer nos qualités" -La jeune troupe, emmenée par le capitaine revenant, Charles Ollivon, entend enchaîner avec un nouveau succès face aux Brave Blossoms, leur quatrième en cinq confrontations."Ce record a été évoqué la semaine précédente. Cette équipe a une histoire un peu particulière et on a tous envie de la créer sur cette tournée, continuer à maintenir cette équipe de France au plus haut, à montrer nos qualités, à tout donner sur le terrain", a convenu Ollivon auprès de l'AFP.Si les cadres Antoine Dupont, Romain Ntamack ou Grégory Alldritt ont été laissés au repos après une longue saison, les Bleus du bout du monde peuvent s'appuyer sur un certain nombre de visages familiers.Dans le XV de départ, ils sont en effet dix à avoir participé à la conquête du Grand Chelem cet hiver: les Toulousains Thibaud Flament, Peato Mauvaka et Matthis Lebel -pour une petite minute-, les Lyonnais Dylan Cretin et Demba Bamba, les Bordelo-Béglais Maxime Lucu et Yoram Moefana, le Clermontois Damian Penaud, le Perpignanais Melvyn Jaminet et le Toulonnais Jean-Baptiste Gros.Un groupe de leaders auquel il faut ajouter le centre du Racing 92 Virimi Vakatawa ou l'ouvreur de l'UBB Matthieu Jalibert, absents du Tournoi des VI nations sur blessure."On sait que certains joueurs sont en repos, on ne les oublie pas, on va tous se retrouver à l'automne. Mais ici aussi, il y a des joueurs expérimentés. Il faut qu'on s'appuie sur eux. Mais il n'y a pas un mec qui parle et tout le monde qui écoute. Chacun apporte sa vision des choses", a encore confié Ollivon à l'AFP.- Deux bizuths -Bref, les Bleus en tournée en Asie ne sont pas des bleus, hormis le troisième ligne du Racing 92 Yoan Tanga et le deuxième ligne de l'UBB Thomas Jolmes, qui vivront leur première cape internationale. De quoi voir venir? Pas sûr. "Le Japon, c'est une équipe qui est en progrès", prévient le manager Raphaël Ibanez. "C'est une équipe qui pratique un rugby enthousiasmant, plein d'énergie. Une équipe qui présente des joueurs qui ont le sens du sacrifice, qui savent repousser leurs limites", ajoute l'ancien talonneur."En étudiant l'adversaire, on a vu ses qualités offensives, ses qualités d'animation… même si face à l'Uruguay, lors du dernier match, ils ont basculé de stratégie. On n'a pas vraiment retrouvé ce qu'on avait étudié, ils ont joué différemment. C'est une équipe qui a des qualités défensives, notamment dans le jeu au sol. Ils sont performants avec ou sans le ballon", a abondé Fabien Galthié. Gare à la chute.

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