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Des milliers de fans déguisés au 1er Comic-con africain d’après Covid

Vêtus pour beaucoup de capes, masques et autres perruques de super-héros, des milliers de fans ont afflué samedi à Johannesburg au troisième festival du fantastique africain (Comic-con Africa), le premier depuis la pandémie de Covid.

Rassemblés dans un vaste centre d’exposition, ils se sont éparpillés entre les salles de jeu d’évasion dédiées aux séries fantastiques, les stands de tatoueurs et les échoppes de bande dessinées et répliques de héros de science-fiction.

Les quatre jours du plus grand festival africain de fantastique verront le passage de plusieurs célébrités, dont l’acteur britannique Jamie Campbell Bower, connu pour ses rôles dans les sagas à succès Stranger Things et Twilight.

Le Comic-con africain, qui s’est tenu pour la première fois à Johannesburg en 2018, est ouvert aux spectateurs déguisés, comme ses versions occidentales à l’instar de celle de San Diego (Etats-Unis), et ce bien que l’industrie du fantastique y soit bien moins développée qu’en Occident.

Après deux ans d’interruption pour cause de pandémie, le retour du Comic-con de Johannesburg était très attendu par les fans de fantastique comme Luke Andalis, un Sud-africain de 32 ans, qui a fignolé dans les moindres détails son costume d’Aratak, un chef de tribu du jeu vidéo « Horizon Zero Dawn: The Frozen Wild ».

« J’ai la bouche pleine de fourrure », déclare-t-il en saluant des amis, la tête et les épaules couvertes d’une parka en cuir vert rigide surmontée de fourrure semblable à celle qui protège son personnage des froids polaires du jeu vidéo.

« C’est un grand moment de fierté. J’ai travaillé sur ce costume pendant huit mois », explique M. Andalis, costumier et cosplayeur (personne qui joue le rôle d’un personnage de fiction en imitant son apparence) depuis six ans.

Pour sa première venue au Comic-con, Thifhuriwi Nephawe, une habitante de Johannesburg, s’est elle déguisée en princesse Neytiri, héroïne de la superproduction américaine Avatar.

« Ce personnage est pour moi celui d’une Africaine qui est très puissante et se bat pour son village, pour les membres de sa tribu » , explique-t-elle à l’AFP.

« Des étrangers viennent chez eux pour tenter de leur prendre tout ce qu’ils ont, donc elle tente de se battre contre cela. Son pouvoir, c’est ce qui m’inspire », ajoute-t-elle.

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