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Nouveaux appels à la démission de Gaël Perdriau, dans le département et à St-Etienne

Vingt-cinq élus de la Loire ont signé jeudi un appel à la démission du maire de Saint-Etienne Gaël Perdriau (ex-LR), après la diffusion d’un article de Mediapart révélant ses propos calomnieux envers Laurent Wauquiez, président LR de la région Auvergne Rhône-Alpes.

Les signataires, parmi lesquels quatre députés et quatre sénateurs (dont une PCF et un PS), estiment que Gaël Perdriau, également président de la métropole de Saint-Etienne, « a définitivement sombré dans l’infamie et la honte. Il reconnait aujourd’hui avoir monté de toutes pièces une rumeur abjecte et indigne ».

Mediapart a diffusé mercredi une enquête révélant que M. Perdriau avait lancé cette rumeur accusant M. Wauquiez de pédocriminalité, avant de reconnaître, auprès de Mediapart, des accusations infondées.

« Il a maintenant perdu toute forme de légitimité à exercer un mandat. Le maintien dans ses fonctions serait une insulte à notre démocratie, nos institutions, aux Stéphanois et Stéphanoises », écrivent ces élus dans un communiqué.

« S’il lui reste un soupçon de dignité, il doit quitter ses mandats dans les meilleurs délais. C’est le dernier service qu’il doit rendre aux habitants de Saint-Etienne et sa métropole, avant de répondre de ses actes devant la justice », concluent les signataires, parmi lesquels figurent le président du conseil départemental de la Loire, Georges Ziegler (LR).

Les autres signataires sont des maires et présidents d’intercommunalité de la Loire, dont ceux des principales villes Saint-Chamond, Roanne et Montbrison, ainsi que la quasi-totalité des conseillers régionaux élus sur la liste de Laurent Wauquiez.

Dans Le Progrès jeudi, d’autres élus de l’opposition municipale de gauche, et un adjoint UDI, Lionel Boucher, appellent eux aussi à la démission de M. Perdriau. Mercredi, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié, candidats à la présidence des Républicains (LR), avaient fait de même.

Jeudi soir, sept membres du conseil municipal de la liste Perdriau, qui dispose d’une majorité de 47 élus, ont a leur tour « appelé au sens des responsabilités » du maire. « Après toutes les révélations le concernant plus consternantes les unes que les autres, est-il encore crédible pour défendre les intérêts de notre ville ? », s’interrogent dans un communiqué ces sept adjoints et conseillers municipaux. Avec deux autres colistiers, ils avaient déjà publié un communiqué le 16 septembre regrettant que M. Perdriau ne se mette pas « en retrait de ses fonctions ».

« La crédibilité et la confiance, voilà ce qui est indispensable à un maire pour représenter ses concitoyens et porter haut les couleurs de sa ville. En ces circonstances nous pensons que Gaël Perdriau ne bénéficie plus de cette confiance et de cette crédibilité, à lui d’en tirer toutes les conséquences dans l’intérêt des stéphanois », concluent ces élus, à l’issue d’une réunion en fin de journée, annoncée à l’AFP par Claude Liogier, un des adjoints au maire, vice-président de la fédération LR de la Loire.

L’affaire a débuté en août lorsque Mediapart a publié les confessions de l’ancien compagnon d’un adjoint municipal de droite s’accusant d’avoir piégé le premier adjoint Gilles Artigues en le faisant filmer, en vue de le faire chanter, dans une chambre d’hôtel avec un escort boy. Selon ses confessions, cette « barbouzerie » avait été organisée à la demande du maire – lequel a toujours démenti toute implication.

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