in

Démantèlement d’un trafic de khat entre Israël, la France et les Pays-Bas

Un trafic de khat, arbuste considéré comme un stupéfiant, entre Israël, la France et les Pays-Bas, portant sur plus de 8 tonnes de marchandises pour une valeur marchande de 1,2 million d’euros, a été démantelé, a annoncé vendredi la gendarmerie.

L’enquête a permis mardi dernier l’interpellation en flagrance de « neuf mules et trafiquants », la saisie de « 242 kilos de khat, 28.000 euros et deux véhicules », indique un communiqué de la gendarmerie nationale.

Les mis en cause ont été présentés à la justice vendredi, selon la même source.

L’enquête a démarré l’été dernier sur la base de l’exploitation d’un renseignement par la Section de recherches des transports aériens (SRTA), qui a mis au jour un approvisionnement « soutenu » en khat par voie aérienne depuis Israël des communautés est-africaines de Paris et des Pays-Bas, indique la gendarmerie.

Une enquête préliminaire a été alors ouverte par le parquet de Paris.

Selon les investigations des gendarmes, les organisateurs de ce trafic recrutaient des mules en Israël pour transporter les produits stupéfiants dans leurs bagages. Une fois arrivées en France, les mules se rendaient dans des hôtels situés à proximité de l’aéroport où « les bagages étaient récupérés par des membres du réseau pour ensuite approvisionner leurs clients aux Pays-Bas ou à Paris, principalement porte de la Chapelle », a ajouté la gendarmerie.

« En huit mois, plus d’une cinquantaine de voyages ont permis d’acheminer plus de huit tonnes de khat par voie aérienne commerciale », selon les enquêteurs.

L’opération menée mardi dans la zone hôtelière de Roissy a mobilisé 50 militaires de la gendarmerie des transports aériens, du pôle judiciaire de la gendarmerie nationale et de la région de gendarmerie d’Île-de-France.

[the_ad id= »275219″]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GIPHY App Key not set. Please check settings

    XV de France: 80 minutes pour rêver

    Le calcul économique douteux derrière le projet Willow