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neuf personnes mises en examen, dont trois incarcérées

Neuf personnes ont été mises en examen à Paris, dont trois incarcérées, après le démantèlement cette semaine d’un trafic de khat, arbuste considéré comme un stupéfiant, entre Israël, la France et les Pays-Bas, a-t-on appris samedi de source judiciaire.

Les neuf suspects, soupçonnés d’être des mules et des trafiquants, avaient été interpellés en flagrance mardi par la gendarmerie.

A l’issue de leur garde à vue, ils ont été mis en examen vendredi dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour importation, exportation de produits stupéfiants en bande organisée ; acquisition, détention, offre ou cession de produits stupéfiants et participation à une association de malfaiteurs, a détaillé la source judiciaire.

Trois d’entre eux ont été incarcérés, les six autres placés sous contrôle judiciaire, a-t-elle précisé.

Lors des interpellations, « 242 kilos de khat, 28.000 euros et deux véhicules ont été saisis, avait annoncé la gendarmerie.

Mais ce trafic porterait au total sur plus de huit tonnes de marchandises acheminées en huit mois lors d’une cinquantaine de voyages « par voie aérienne commerciale », avait souligné la gendarmerie.

La valeur marchande de ce trafic est estimée à 1,2 million d’euros.

L’enquête a démarré l’été dernier sur la base de l’exploitation d’un renseignement par la Section française de recherches des transports aériens, qui a mis au jour un approvisionnement « soutenu » en khat par voie aérienne depuis Israël des communautés est-africaines de Paris et des Pays-Bas, selon la gendarmerie.

Selon les investigations des gendarmes, les organisateurs de ce trafic recrutaient des mules en Israël pour transporter les produits stupéfiants dans leurs bagages.

Une fois arrivées en France, les mules se rendaient dans des hôtels situés à proximité de l’aéroport de Roissy, près de Paris, où « les bagages étaient récupérés par des membres du réseau pour ensuite approvisionner leurs clients aux Pays-Bas ou à Paris », avait expliqué la gendarmerie.

L’opération menée mardi dans la zone hôtelière de Roissy a mobilisé 50 militaires de la gendarmerie des transports aériens, du pôle judiciaire de la gendarmerie nationale et de la région de gendarmerie d’Île-de-France.

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