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Pradié (LR) votera la motion de censure transpartisane

Le député LR du Lot Aurélien Pradié, qui a mené la fronde à droite sur la réforme des retraites, a annoncé lundi qu’il voterait la motion de censure transpartisane pour envoyer un « électrochoc » à l’exécutif.

« Oui je voterai la motion de censure portée par Charles de Courson » (Liot) mais « pas celle du Rassemblement national, c’est une évidence », a-t-il assuré sur Europe 1, quelques heures avant que l’Assemblée nationale se prononce sur ces deux motions.

« S’il faut en passer par cet électrochoc et cette alerte politique, je l’assume », a ajouté M. Pradié, assurant agir « en patriote et pas en opposant politique ».

Selon lui le nombre de députés LR prêts à voter la censure sont « peut-être une quinzaine, je ne sais pas s’il y en a davantage ». Leur nombre est crucial dans l’adoption ou non de la censure, qui semble peu probable.

Le député du Pas-de-Calais Pierre-Henri Dumont a assuré sur BFMTV qu’il voterait lui aussi la motion de censure du groupe Liot. « L’objectif est de dénoncer les conditions d’examen de ce projet de loi des retraites » mais aussi d' »offrir une sortie de crise au pays », a-t-il expliqué.

Le député de l’Oise Maxime Minot a assuré sur France 2 qu’il voterait également, et « par cohérence », la motion du Rassemblement national « qui est identique ».

Ce vote d’une censure est « une étape, elle ne suffira pas » et « il faut désormais que le président de la République ait une initiative de rassemblement du pays », a estimé M. Pradié qui a dénoncé une loi « empoisonnée, faite de plein de vices démocratiques ».

« Vous ne pouvez pas cautionner ce passage en force permanent, cette loi votée dans des conditions invraisemblables », a-t-il ajouté.

Dans Le Figaro lundi, le patron des députés LR Olivier Marleix a appelé ses collègues à la « responsabilité » en estimant que ceux qui voteront une motion « vont servir la soupe à Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen ».

« La responsabilité est de ne pas abandonner la voix du peuple aux extrêmes. Je refuse que l’alternative soit demain Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon », a affirmé M. Pradié.

Quant à la promesse du RN de ne pas présenter de candidat face aux LR qui voteraient la censure, en cas de dissolution, il l’a assuré: « je supplie les chefs du RN de mettre un candidat face à moi, c’est la meilleure façon de leur donner une leçon électorale ».

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