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Kamala Harris appelle à une résolution « rapide » de la dette

La vice-présidente américaine Kamala Harris a réitéré vendredi son appel à une « finalisation rapide » de la restructuration de la dette colossale de la Zambie, lors d’une visite dans le pays d’Afrique australe, dernière étape d’une tournée continentale.

Les Etats-Unis ont fait pression pour que les créanciers, dont la Chine, allègent la dette extérieure du pays estimée à 17,3 milliards de dollars. La Zambie est tombée en défaut de paiement en 2020 en pleine pandémie de Covid.

« Nous continuerons à plaider en faveur d’une finalisation rapide du traitement de la dette de la Zambie et sa restructuration », a assuré Mme Harris lors d’une conférence de presse à l’issue d’une rencontre avec le président zambien, Hakainde Hichilema à Lusaka.

« La communauté internationale doit aider des pays tels que la Zambie à reprendre pied. Je vais donc réitérer l’appel lancé de nombreuses fois à tous les créanciers bilatéraux pour qu’ils procèdent à une réduction significative de la dette ».

La visite de Mme Harris intervient quelques mois après celle de la secrétaire au Trésor américain, Janet Yellen. Les Etats-Unis cherchent à affirmer leur présence sur le continent riche en ressources face aux investissements chinois.

Les États-Unis ont accusé la Chine, principal créancier de nombreux pays africains, de traîner les pieds depuis que Lusaka a demandé une aide dans le cadre d’un mécanisme du G20 pour la restructuration de la dette des Etats les plus pauvres.

« Notre priorité, en tant que pays, est de reconstruire notre économie. Ce qui nous empêche d’avancer, c’est la dette », a souligné M. Hichilema.

Kamala Harris, première femme et première personne de couleur élue à la vice-présidence américaine, est arrivée vendredi à Lusaka après s’être rendue en Tanzanie et au Ghana.

Elle s’était déjà rendue en Zambie dans sa jeunesse pour rendre visite à son grand-père maternel qui y travaillait.

A Lusaka, elle s’est arrêtée brièvement à l’endroit où il a vécu dans les années 1960. « Mon grand-père était une de mes personnes préférées », a déclaré aux journalistes celle qui était l’aînée de ses petits-enfants.

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