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des heurts et des tensions à Nantes, Rennes et Angers

Des affrontements ont opposé manifestants violents et forces de l’ordre pendant plusieurs heures lundi après-midi dans le centre de Nantes en marge du défilé du 1er mai, qui a réuni 75.000 personnes selon les syndicats, 17.500 selon la police.

Voitures haut de gamme brûlées, commerce endommagé, manifestants et forces de l’ordre blessées: comme à Paris ou Lyon notamment, la manifestation à Nantes, l’une des plus importantes de ces derniers mois, a été émaillée de nombreux incidents et violences.

Selon la préfecture et le Parquet, quatre manifestants ont été blessés, dont un grièvement à une main, dans des circonstances qui n’ont pas été précisées. Ils ont été hospitalisés au CHU de Nantes.

Par ailleurs, « les forces de l’ordre comptent 24 blessés parmi les policiers et gendarmes déployés sur le terrain », selon le procureur de la République de Nantes Renaud Gaudeul. En fin d’après-midi, 29 personnes avaient été interpellées.

Comme lors des précédentes manifestations contre la réforme des retraites à Nantes, des centaines de black blocs ont tiré des projectiles sur les forces de l’ordre qui ont répliqué avec des gaz lacrymogènes ou des grenades de désencerclement.

D’autres heurts ont également éclaté au niveau de la préfecture, et l’accès au parking souterrain du Conseil département voisin a été la cible d’un début d’incendie, un acte « inacceptable » selon son président Michel Ménard.

Deux SUV de marque BMW ont également été incendiés. Les vitres d’un magasin Uniqlo en centre-ville ont été brisées par des pavés au premier étage, le rez-de-chaussée du magasin étant protégé par des panneaux de bois à la suite de dégradations lors d’une précédente manifestation.

Le centre de Nantes, régulièrement le théâtre de violents affrontements entre black blocs et forces de l’ordre, avait été placé sous une surveillance policière renforcée lundi.

Lors d’une précédente manifestation le 24 avril, un homme de 37 ans avait été blessé au bas-ventre par un tir de LBD. Il avait dû subir l’ablation d’un testicule et le parquet a saisi l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).

-mairie d’Angers attaquée-

A Rennes, autre bastion de la contestation contre la réforme des retraites, une première manifestation syndicale s’était déroulée dans le calme en fin de matinée. Environ 24.000 personnes selon les syndicats, moins de 8.000 selon la police, avaient défilé dans le quartier populaire de Maurepas.

Dans l’après-midi, une deuxième manifestation organisée cette fois en centre-ville a été émaillée de tensions entre une centaine de manifestants et les forces de l’ordre, cibles de divers projectiles. Ces derniers ont procédé à des tirs des gaz lacrymogènes et de canons à eau pour disperser les manifestants, dont certains ont mis le feu à des poubelles et des palettes. Un gendarme a été légèrement blessé et neuf personnes interpellées selon la préfecture.

En début de soirée, une partie des manifestants se sont retrouvés dans une ambiance de kermesse place Sainte-Anne, un des hauts-lieux de la contestation à Rennes.

A Angers, où plus de 8.000 personnes ont manifesté lundi selon la police, les forces de l’ordre ont également essuyé des tirs de projectiles et d’engins incendiaires par des manifestants, selon la préfecture.

Les portes vitrées de la mairie d’Angers ont été dégradées « à coups de barre de fer », des commerces et du mobilier urbain ont été vandalisés, selon la même source. Plusieurs personnes ont été interpellées.

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