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La baisse des chiffres et le plafond des PCP du Programme d’immigration de l’Atlantique déçoivent les provinces

La baisse du nombre d’immigrants arrivant dans le cadre du Programme d’immigration de l’Atlantique (PAI) et l’absence d’augmentation des allocations du Programme des candidats des provinces (PCP) au cours des dernières années Plan des niveaux d’immigration 2024-2026 a déçu les premiers ministres des quatre provinces du Canada atlantique.

« Les provinces de l’Atlantique sont les mieux placées pour déterminer les besoins en immigration en fonction des demandes du marché du travail local et de la capacité nationale, et doivent avoir la capacité de collaborer de manière significative avec le gouvernement fédéral sur la planification des niveaux d’immigration étant donné l’impact important que les changements à ces niveaux peuvent avoir sur la région. », ont noté les premiers ministres dans une déclaration commune à la suite d’une réunion virtuelle ce mois-ci.

Le Conseil des premiers ministres de l’Atlantique comprend le premier ministre de l’Île-du-Prince-Édouard, Dennis King, le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Tim Houston, et le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Andrew Furey.

Les dernières données d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) révèlent que le nombre de nouveaux résidents permanents dans le cadre du PIA dans les quatre provinces du Canada atlantique devrait passer de 4 870 l’an dernier à seulement 3 498 cette année, à condition que la tendance des 10 premiers mois se poursuit pendant le reste de 2023.

Cela représenterait une baisse de 28,2 pour cent du nombre de nouveaux résidents permanents grâce au PIA cette année par rapport à 2022.


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Le PNP s’avère toutefois beaucoup plus populaire puisque le nombre de nouveaux résidents permanents qui devraient arriver dans le cadre de ce programme d’immigration devrait terminer l’année en hausse de 33,1 pour cent, à 18 228 cette année, contre 13 690 l’année dernière, si l’on considère la tendance du les 10 premiers mois de cette année se poursuivront jusqu’à la fin de 2023.

Cela n’est cependant qu’un réconfort creux pour les premiers ministres du Canada atlantique, car IRCC a maintenu l’objectif pour 2026 à 120 000 nouveaux résidents permanents par l’intermédiaire de tous les PNP à travers le pays, le même niveau que celui fixé pour 2025.

Étant donné que la population du Canada est en croissance, fixer l’objectif au même niveau en 2026 que l’année précédente équivaut en fait à une baisse du niveau d’immigration dans le cadre des PCP en pourcentage de la population du pays. Et c’est la première fois au cours des dernières années qu’Ottawa ne parvient pas à augmenter les niveaux d’immigration.

Les premiers ministres du Canada atlantique souhaitent qu’Ottawa fasse davantage pour travailler avec eux afin de stimuler l’immigration.

« (Les) premiers ministres ont discuté de l’immigration comme étant la clé pour répondre à la demande croissante de main-d’œuvre de la région et soutenir la croissance économique, soulignant que les nouveaux arrivants apportent une contribution importante aux communautés du Canada atlantique », ont-ils noté dans leur déclaration.

Les premiers ministres de l’Atlantique veulent qu’Ottawa travaille plus étroitement avec eux en matière d’immigration

« Les provinces de l’Atlantique ouvrent la voie aux efforts visant à aborder la mobilité de la main-d’œuvre, à rationaliser la reconnaissance des titres de compétences étrangers et à remédier aux pénuries de main-d’œuvre, notamment au moyen de modifications législatives, du lancement du Registre des médecins de l’Atlantique et de la promotion du travail collaboratif sur le recrutement international de professionnels de la santé.

« Même si l’amélioration de la mobilité interne de la main-d’œuvre peut soutenir la croissance économique, elle n’augmentera pas l’offre totale de main-d’œuvre. Une collaboration avec le gouvernement fédéral sur des programmes d’immigration ciblés, combinée à une meilleure reconnaissance des titres de compétences étrangers, est nécessaire pour contribuer à atténuer les pénuries de main-d’œuvre actuelles.


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Chaque province canadienne gère également son PNP comme un processus en deux étapes en collaboration avec le ministère fédéral de l’Immigration. Dans le cadre de ce processus en deux étapes, les candidats cherchent à être nommés par le gouvernement provincial et peuvent ensuite, s’ils sont nommés, demander la résidence permanente auprès du gouvernement fédéral.

L’AIP fonctionne comme un partenariat entre le gouvernement fédéral du Canada et les quatre provinces de la région. Il s’agit d’un programme dirigé par l’employeur qui vise à amener des candidats dans la région pour combler des postes pour lesquels les citoyens canadiens et les résidents permanents ne sont pas disponibles.

Pour embaucher dans le cadre du PIA, les employeurs n’ont pas besoin d’une étude d’impact sur le marché du travail (EIMT). Au lieu de cela, ils doivent satisfaire aux exigences pour être désignés pour faire des offres d’emploi.

Au cours des cinq dernières années, les candidats doivent avoir travaillé au moins 1 560 heures, l’équivalent de 30 heures par semaine pendant un an, dans une profession relevant de la Classification nationale des professions (CNP) TEER 0, 1, 2, 3 ou 4.

Les candidats n’ont pas besoin de satisfaire aux exigences en matière d’expérience de travail s’ils sont un diplômé international qui :

  • est titulaire d’un grade, d’un diplôme, d’un certificat ou d’un certificat de métier ou d’apprentissage exigeant au moins deux années d’études dans un établissement reconnu dans l’une des quatre provinces de l’Atlantique.
  • était étudiant à temps plein pendant toute la durée de ses études.
  • vécu dans l’une des quatre provinces pendant au moins 16 mois.

Même avec une offre d’emploi dans la CNP TEER 0 ou 1, les candidats à l’AIP doivent détenir au moins un diplôme d’études postsecondaires canadien d’un an ou l’équivalent obtenu à l’extérieur du Canada.

Les candidats au titre de l’AIP doivent soumettre un plan de règlement

Les candidats ayant une offre d’emploi dans la CNP TEER 2, 3 ou 4 doivent détenir un diplôme d’études secondaires canadien ou l’équivalent de l’extérieur du Canada.

Les exigences linguistiques sont le niveau 5 en anglais ou en français pour TEER 0, 1, 2 ou 3 ou le niveau 4 en anglais ou en français pour TEER 4.

Certains candidats peuvent demander un permis de travail temporaire avant d’envoyer leur demande de résidence permanente. Cela leur permet de commencer à travailler pendant le traitement de leur demande de résidence permanente.

Un plan d’établissement conçu pour aider le demandeur à s’établir au Canada en mettant en évidence les ressources qui lui sont spécifiques et les besoins de sa famille est également requis après avoir reçu une offre d’emploi.

Les candidats ne doivent pas soumettre de demande de résidence permanente avant d’avoir reçu un certificat d’approbation. Celui-ci doit être soumis avec la candidature.

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