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Les priorités du Canada en matière d’immigration révélées dans le récent discours du ministre de l’Immigration

Le ministre canadien de l’Immigration, Marc Miller, a montré que tout était sur la table dans sa refonte du système d’immigration canadien.

Reconnaissant tacitement que le système est devenu incontrôlable sous son gouvernement libéral, Miller a passé son temps depuis qu’il est devenu ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté à expliquer comment il compte y remédier.

Son discours après le récent Forum des ministres responsables de l’immigration à Montréal souligne ses priorités et résume une grande partie de ce qu’il a fait au cours des derniers mois.

Il a parlé des « progrès significatifs » réalisés sur « la nécessité de retenir les travailleurs temporaires possédant des compétences recherchées et de les aider à faire la transition vers la résidence permanente, avec notre devoir de sauvegarder les opportunités d’emploi pour les Canadiens et les résidents permanents existants ».

Le Canada intégrera les résidents temporaires à sa planification annuelle de l’immigration pour la première fois cet automne. Le nombre de permis de travail et de permis d’études délivrés a augmenté de façon exponentielle.

Le Canada a délivré un total de 259 155 permis de travail dans le cadre du Programme de mobilité internationale et du Programme des travailleurs étrangers temporaires en 2015, l’année où le Premier ministre Justin Trudeau et le Parti libéral sont arrivés au pouvoir. L’année dernière, 949 270 permis de travail ont été délivrés, ce qui représente une augmentation de 266 pour cent en huit ans.

Le nombre de permis d’études a augmenté de la même manière, passant de 219 035 délivrés en 2015 à 682 900 l’année dernière, soit une augmentation de 212 pour cent.

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La crainte est que le Canada n’ait pas la capacité d’absorber ces chiffres. Le pays connaît actuellement un problème d’offre de logements, tandis que Miller a décidé de plafonner les permis d’études pour commencer à résoudre le problème. La décision d’inclure les résidents temporaires dans la planification des niveaux d’immigration fait également partie d’une mesure visant à rétablir l’équilibre.

Cela ne veut pas dire que les libéraux sont soudainement anti-immigration. Le Canada accueillera encore un nombre record de nouveaux arrivants cette année. Au lieu de cela, Ottawa a simplement réalisé qu’il ne pouvait pas laisser ce nombre continuer d’augmenter de manière aussi incontrôlée.

Il y avait une section très intéressante dans les notes d’allocution de Miller : la récente réunion fédérale-provinciale-territoriale. Il a décrit l’une de ses priorités comme suit : « Reconnaître l’importance de disposer de données fiables pour garantir que nous comprenons les besoins du marché du travail et la capacité des communautés à soutenir les nouveaux arrivants. »

Besoin du marché du travail

On nous dit depuis des années que le Canada accueille les nouveaux immigrants en fonction des besoins du marché du travail. Cette affirmation impliquerait que les données utilisées pour déterminer ces besoins du marché du travail ne sont pas fiables.

Miller dit avoir demandé aux provinces et aux territoires des données sur les populations de résidents temporaires, les taux de transition temporaire vers permanent et la capacité d’absorption.

Les Canadiens doivent s’inquiéter du fait que le ministre de l’Immigration ne sait pas combien de résidents temporaires se trouvent au pays.

Le site Web du gouvernement canadien propose des chiffres sur la transition de la résidence temporaire à la résidence permanente. Il indique que 156 580 anciens titulaires de permis de travail et 25 605 anciens titulaires de permis d’études sont devenus résidents permanents l’année dernière.

Lorsque l’on compare ce chiffre au nombre de permis délivrés mentionné ci-dessus, cela révèle un large décalage.

L’intention de Miller est de rapprocher ces chiffres, afin de garantir que ceux qui viennent au Canada avec un permis d’études et de travail aient une chance réaliste de rester ici de façon permanente.

Les autres priorités en matière d’immigration décrites dans le discours de Miller comprenaient la diffusion des avantages de l’immigration dans les petites communautés, le renforcement des communautés francophones à l’extérieur du Québec, le soutien aux personnes les plus vulnérables du monde et l’amélioration de la réponse du Canada aux crises, telles que les guerres et les catastrophes naturelles.

 

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