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Le Canada met fin aux demandes de permis de travail post-diplôme à la frontière afin de limiter le flagpoling

Le Canada met fin à la délivrance de permis de travail post-diplôme (PTPD) à ses frontières pour lutter contre une pratique appelée flagpoling selon laquelle les ressortissants étrangers quittent le pays et y reviennent le même jour pour obtenir des services d'immigration immédiatement et éviter de longs délais de traitement.

« Même si nous continuons de soutenir et de reconnaître les contributions des diplômés internationaux au marché du travail canadien, il n'est pas nécessaire de lancer des drapeaux », a déclaré le ministre de l'Immigration, Marc Miller.

« Le temps et les efforts requis pour traiter les demandes des « porte-drapeaux » détournent les agents des deux côtés de la frontière de leur rôle crucial dans la protection de la sûreté, de la sécurité et de la prospérité des Canadiens et des Américains. Cette mesure contribuera à prévenir cette pratique, tout en préservant l’intégrité de notre système d’immigration.

Du 1er mars de l'année dernière à la fin février de cette année, les candidats au PTPD représentaient environ un cinquième des ressortissants étrangers qui tentaient de monter au mât de drapeau, note Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC).

« L'utilisation de drapeaux impose un fardeau excessif à nos agents des services frontaliers », a déclaré le ministre de la Sécurité publique, Dominic LeBlanc.

« Avec ce changement, nous adoptons une approche mesurée pour lutter contre ce problème et nous concentrons encore plus sur le maintien de l'intégrité de notre frontière commune avec les États-Unis. »


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Les permis d'études expirent généralement 90 jours après la fin prévue du programme d'études d'un étudiant international. Lorsqu'un étudiant diplômé admissible postule en ligne pour un PTPD avant l'expiration de son permis d'études, il peut travailler à temps plein en attendant l'approbation et recevoir une lettre automatisée qui peut être montrée aux employeurs. Lorsqu'un permis de travail est approuvé, il est ensuite envoyé par courrier directement au demandeur.

La décision d'Ottawa de supprimer les demandes de PTPD à la frontière fait suite à sa décision prise plus tôt ce mois-ci de limiter l'accès des ressortissants étrangers à 12 postes frontaliers.

Les 12 points de contrôle pour lesquels les drapeaux ont été limités ce mois-ci étaient :

  • Armstrong, Québec
  • Fort Érié (pont de la Paix), Ontario
  • Saint Armand/Philipsburg, Québec
  • Saint-Bernard-de-Lacolle, Québec
  • Stanstead, route 55, Québec
  • Aldergrove, région du Pacifique
  • Douglas, région du Pacifique
  • Pont arc-en-ciel des chutes du Niagara, Ontario
  • Pont Queenston-Lewiston, Ontario
  • Pacific Highway, région du Pacifique
  • Boundary Bay, région du Pacifique
  • Abbotsford-Huntingdon, région du Pacifique

L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a déclaré que cela visait à accroître l'efficacité pendant les heures de pointe et à garantir que les agents se concentrent sur d'autres éléments hautement prioritaires tels que la facilitation du commerce, les voyageurs à haut risque et les demandeurs d'asile.

Au sud de la frontière, les États-Unis ont exprimé leur mécontentement face aux drapeaux déployés par des ressortissants étrangers qui tentent d'entrer plus rapidement au Canada.

Le gouvernement américain en a marre des drapeaux à la frontière canadienne

Le chef de la majorité au Sénat américain, Chuck Schumer, est allé jusqu’à affirmer que le fait de mettre un drapeau « met en danger l’économie de Niagara Falls et de l’ouest de l’État de New York en augmentant le trafic et le temps d’attente ici à la frontière ».

Le Canada consulte également les provinces sur les changements futurs au PTPD dans le but à la fois de réduire le nombre de diplômés internationaux travaillant pendant qu'ils bénéficient de ces permis au Canada, tout en répondant aux besoins de main-d'œuvre des employeurs.

Parmi les questions incluses dans une lettre envoyée aux provinces plus tôt cette année, il y en a une qui demande si les critères d'éligibilité au PTPD devraient s'appliquer cette année ou s'il faut accorder des droits acquis aux étudiants internationaux existants afin qu'ils puissent toujours obtenir ces permis de travail une fois qu'ils ont obtenu leur diplôme.

Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) demande également aux provinces quels groupes d'étudiants internationaux, le cas échéant, devraient être exemptés de ces changements à venir au PTPD et à quelle fréquence la liste des pénuries professionnelles devrait être révisée.

D'autres questions dans la lettre envoyée aux provinces incluent des demandes de suggestions quant à tout critère supplémentaire qui pourrait être exigé des étudiants internationaux, tels que les compétences linguistiques, pour être admissibles à un PTPD – et la question de savoir si les étudiants internationaux devraient être tenus de prouver l'offre d'emploi. qu’ils ont reçus correspond effectivement à une pénurie professionnelle.

L'année dernière, le nombre d'étudiants internationaux ayant obtenu un permis d'études au Canada a grimpé de 70,6 pour cent pour atteindre 683 585, contre 400 590 en 2022, selon les dernières données d'IRCC.

Sous la pression de freiner l'inflation, en particulier dans le secteur du logement, le ministre canadien de l'Immigration a imposé cette année un plafond aux demandes de permis d'études.

Le plafond de 606 250 demandes de permis d'études cette année pour les nouveaux étudiants internationaux devrait entraîner une baisse de 40 pour cent du nombre de nouveaux étudiants internationaux au Canada, avec seulement 292 000 de ces demandes qui devraient être approuvées d'ici la fin de cette année. année.

Malgré les changements apportés au PGWP, les responsables de l'immigration canadienne ont noté que les étudiants internationaux pourront toujours demander un permis de travail régulier après l'obtention de leur diplôme.

«Le changement des critères de permis de travail post-diplôme n'empêche pas un diplômé de l'un de ces programmes de demander un autre type de permis de travail après l'obtention de son diplôme», note IRCC.

« Pour les professions qui connaissent une pénurie de main-d'œuvre au Canada, un diplômé pourrait demander un permis de travail appuyé par une étude d'impact sur le marché du travail (EIMT) approuvée par un employeur, par exemple. »

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