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AIP/ Projet planetGold Côte d’Ivoire: la présence des femmes souhaitée à tous les niveaux de la chaine d’exploitation de l’or à Abouakakro 2 – AIP

Toumodi, 27 juin 2024 (AIP) – Une consultante de l’ONG Centre africain pour la santé et l’environnement (CASE), Priscila N’guessan,  a souhaité la présence des femmes parmi les artisans miniers, à tous les niveaux de la chaine d’exploitation de l’or dans le village d’Abouakakro 2 (département de Djékanou), à l’issue d’une mission de collecte de données, dans le cadre du projet planetGold Côte d’Ivoire qui vise à éliminer le mercure dans le secteur de l’Extraction minière artisanale et à petite échelle (EMAPE).

L’exploitation de l’or passe par les étapes de la détection, de l’extraction, du concassage, du test, du lavage, du tri, du chauffage, du pesage et de la vente. Sur les sites d’exploitation des sociétés minières installées à Abouakakro 2, les femmes sont présentes seulement à deux niveaux à savoir le concassage et le lavage.

Mme N’guessan estime qu’elles doivent être par exemple au pesage mais ne sachant pas lire et écrire, ces femmes ont sollicité des cours d’alphabétisation pour leur donner l’opportunité d’y accéder.

Elle a soutenu vendredi 21 juin 2024 que les femmes, avec une meilleure formation, pourraient jouer un rôle plus important dans la chaine de l’extraction de l’or et gagner d’avantage.

« Le travail qu’elles effectuent n’est pas enfermé dans un cadre légal, les exposant aux accidents et la précarité», a-t-elle ajouté.

Ces femmes gagnent entre 200.000 et 300.000 FCFA par mois, ce qui leur permet de soutenir leurs maris dans les dépenses quotidiennes de la maison, selon les informations collectées.

L’ONG CASE a mené cette mission de collecte de données dans le cadre d’une étude portant sur l’implication du genre et l’inclusion sociale des acteurs dans l’EMAPE.

Financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), le projet planetGold Côte d’Ivoire est mis en œuvre par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) en vue de soutenir le gouvernement ivoirien à l’application de la convention de Minamata.

Inl prévoit de soutenir directement environ 4,000 mineurs d’or artisanaux et indirectement 20,000 personnes dans les quatre principales zones EMAPE du pays (Abouakakro 2, Angbanssou, Bidiala-Bobosso et Petonkaha), avec pour objectif de réduire l’utilisation de mercure de 4,5 tonnes au cours des cinq années du projet.

Quatre sociétés minières, Savor-CI, Good Golg SARL, Espoir Mining et Kouakou Akissi Agnès sont présentes à Abouakakro 2.

(AIP)

gba/ena/fmo

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