Au moins 11 Palestiniens ont été tués et 40 autres blessés après que les forces israéliennes ont pris pour cible un camp de tentes dans une zone de sécurité désignée à Rafah, selon l'agence de presse palestinienne WAFA.
Selon le rapport, des tentes à al-Mawasi, qui se trouve directement sur la côte méditerranéenne, ont été touchées lors de l'attaque.
De nombreux Palestiniens ont trouvé refuge dans le camp depuis que les Forces de défense israéliennes (FDI) ont commencé leurs opérations dans la ville voisine de Rafah début mai et ont désigné al-Mawasi comme zone de sécurité.
Invité à commenter, l’armée israélienne a déclaré qu’elle n’avait pas connaissance d’une attaque des forces israéliennes contre al-Mawasi vendredi.
Depuis le 7 mai, les chars ont progressé dans plusieurs quartiers de Rafah, et les forces restent maîtres de toute la frontière avec l'Egypte et du passage de Rafah, seule porte d'entrée vers le monde extérieur pour la plupart des 2,3 millions de Gazaouites.
Un habitant, qui a parlé à Reuters via une application de chat, a déclaré que certains bulldozers de la région de Shakoush accumulaient du sable pour que les chars israéliens puissent se positionner derrière.
« Certaines familles vivent dans la zone du raid et sont désormais assiégées par les forces d'occupation », a-t-il déclaré à Reuters.
« La situation là-bas est très dangereuse et de nombreuses familles partent vers Khan Younis, même depuis la région de Mawasi, car la situation est devenue dangereuse pour elles », a déclaré l'homme, qui s'est déplacé vers le nord pendant la nuit.
Peu avant minuit, une frappe aérienne israélienne a touché le siège du Service civil d'urgence palestinien dans le camp d'Al-Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, tuant trois membres, a indiqué le service. Cela porte à 74 le nombre de membres du personnel tués par des tirs israéliens depuis le 7 octobre.
Plus de huit mois après le début des bombardements de Tel-Aviv sur Gaza, déclenchés par l'incursion du Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre, les responsables humanitaires affirment que l'enclave reste exposée à un risque élevé de famine, avec près d'un demi-million de personnes confrontées à une insécurité alimentaire « catastrophique ».
Prétendant avoir « l’armée la plus morale du monde », Israël n’a cessé de cibler des zones sûres, des écoles, des camps de réfugiés, des lieux de culte, des boulangeries, des convois d’aide et bien d’autres choses encore, en grave violation du droit international.
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