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Banda Kani fustige l’ingérence étrangère dans l’opposition camerounaise

Dans une déclaration percutante lors de l’émission « 7Hebdo » sur STV ce dimanche, l’homme politique Banda Kani a sévèrement critiqué l’attitude de certains membres de l’opposition camerounaise. Il les accuse de s’appuyer sur des puissances étrangères au lieu de se concentrer sur les problèmes nationaux.

« Dormir dans les chancelleries étrangères »

« Il y a des opposants aujourd’hui qui dorment dans des chancelleries étrangères », a fustigé Kani, dépeignant une image saisissante d’une opposition qu’il juge trop dépendante des influences extérieures. Il a particulièrement dénoncé les tentatives de certains opposants de se rapprocher des ambassadeurs français et américains.

Pour illustrer son propos, Kani a évoqué la dernière visite du président français Emmanuel Macron au Cameroun : « Lorsque Macron est venu au Cameroun, ils ont supplié pour être reçus pendant 30 minutes. » Cette anecdote, selon lui, illustre une mentalité problématique au sein de l’opposition.

Légalité et souveraineté en question

L’intervenant a poursuivi sa critique en affirmant : « Ils estiment que pour être président au Cameroun, vous devez être adoubés par les puissances étrangères. » Cette déclaration soulève des questions cruciales sur l’indépendance politique et la souveraineté nationale dans le contexte camerounais.

La sortie de Banda Kani met en lumière plusieurs enjeux cruciaux :

  • Influence étrangère : Kani suggère que certains opposants recherchent activement le soutien de puissances étrangères, remettant en question leur engagement envers une politique véritablement nationale.
  • Légitimité politique : L’idée que certains opposants croient nécessaire d’obtenir l’approbation de puissances étrangères pour accéder à la présidence soulève des questions sur la perception de la légitimité politique au Cameroun.
  • Indépendance de l’opposition : Ces critiques remettent en question la capacité de certains opposants à représenter véritablement les intérêts du peuple camerounais s’ils sont perçus comme trop dépendants de soutiens étrangers.
  • Perspectives de changement : Kani conclut par une question rhétorique : « Vous espérez quel changement avec ces gens-là ? » Cette interrogation met en doute la capacité de ces opposants à apporter un véritable changement au Cameroun.

Ces déclarations interviennent dans un contexte politique tendu, où l’opposition cherche à se positionner comme une alternative crédible au pouvoir en place. Les critiques de Kani pourraient avoir des répercussions significatives sur la perception publique de certains leaders de l’opposition.

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