Un haut responsable du groupe de résistance palestinien Hamas a déclaré qu'il n'y avait eu aucun progrès dans les pourparlers de cessez-le-feu suite à la guerre brutale menée par Israël contre Gaza.
Le Hamas est toujours prêt à « traiter positivement » toute proposition de cessez-le-feu mettant fin à la guerre, a déclaré Oussama Hamdan lors d'une conférence de presse à Beyrouth samedi.
Les efforts des médiateurs arabes, soutenus par les États-Unis, n’ont jusqu’à présent pas permis de parvenir à un cessez-le-feu, les deux parties se rejetant mutuellement la responsabilité de l’impasse.
Un plan présenté le mois dernier par le président américain Joe Biden, qui, selon lui, a été proposé par Israël, prévoyait une trêve de six semaines accompagnée d'un retrait israélien des zones densément peuplées et de la libération de certains otages en échange de prisonniers palestiniens détenus en Israël.
Selon le site d'information américain Axios, « trois sources ayant une connaissance directe » ont déclaré que Washington avait présenté un « nouveau langage pour certaines parties » de l'accord proposé.
Hamdan a confirmé que le mouvement avait reçu la dernière proposition le 24 juin mais qu'elle ne contenait « rien de nouveau ».
« Nous pouvons dire qu'il n'y a pas encore de réel progrès dans les négociations pour arrêter l'agression (israélienne) », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Le plan présenté par Biden n’a jusqu’à présent pas abouti à un accord, les deux parties s’en tenant à leurs exigences.
Le Hamas affirme que tout accord doit mettre fin à la guerre et entraîner le retrait total d'Israël de Gaza, tandis qu'Israël affirme qu'il n'acceptera que des pauses temporaires dans les combats jusqu'à ce que le Hamas, qui dirige Gaza depuis 2007, soit éradiqué.
Hamdan a également accusé les États-Unis d'avoir exercé des pressions sur le Hamas pour qu'il accepte les conditions d'Israël.
« Une fois de plus, le Hamas est prêt à traiter positivement toute proposition qui garantirait un cessez-le-feu permanent, un retrait complet de la bande de Gaza et un accord d'échange sérieux », a déclaré Hamdan, faisant référence à un éventuel échange d'otages détenus à Gaza contre des Palestiniens dans les prisons israéliennes.
Lorsque le Hamas a mené une incursion dans le sud d'Israël le 7 octobre, environ 1 200 personnes ont été tuées et plus de 250 prises en otages, selon les décomptes israéliens.
En comparaison, la guerre génocidaire d'Israël a jusqu'à présent tué près de 38 000 personnes, selon le ministère de la Santé de Gaza, et a laissé en ruines l'enclave côtière fortement bâtie.
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