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La revue de presse camerounaise du mercredi 3 juillet 2024

BGFIBank, selon EcoMatin, a obtenu l’accord final lui permettant de prendre officiellement le contrôle de la très convoitée franchise congolaise du groupe Société Générale. Un petit exploit que le banquier souhaite rééditer au Cameroun afin de conforter son hégémonie sur le marché bancaire de la CEMAC. Le décryptage est à lire en page 4 du journal.

Selon le dernier rapport de politique monétaire de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), cité par le quotidien Le Drapeau, le Cameroun représente plus de la moitié de la consommation de la Communauté économique et porte ainsi à lui seul la dynamique des prix dans la sous-région. Le journal de Carole Tamba renseigne qu’avec un taux d’inflation de 6,6% au premier trimestre 2024, le pays a contribué pour 57 points à l’inflation régionale, qui s’est établie à 4,5% sur la période.

Si la tendance haussière des recettes pétrolières observée ces dernières années au Cameroun semble s’être atténuée en 2023, le pays a tout de même réussi à engranger un montant total de 877 milliards FCFA au cours de l’exercice écoulé. A en croire Econews en kiosque ce matin, cette performance, jugée satisfaisante par les autorités camerounaises, s’explique en partie par le dépassement des prévisions budgétaires initiales. Plus de précisions en page 3 du journal.

La déclaration des revenus remplace-t-elle l’article 66 ? A cette interrogation, l’hebdomadaire Expression Économique, dans sa parution de ce mercredi matin donne la parole aux experts. De l’avis de ces derniers, l’on apprend qu’à travers l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques (IRPP), l’article 66 de la Constitution de 1996 sur la déclaration des biens de certaines personnalités de la République est d’une manière ou d’une autre ressuscité et il jouira d’une application à très large spectre. D’après le journal de Bertrand Eba, la diaspora n’est pas en reste. Il s’agit par conséquent de « fédérer les énergies entre les acteurs de l’écosystème entrepreneurial afin de relever le défi de l’industrialisation qui devrait ainsi permettre au Gouvernement de mettre pleinement en œuvre sa politique d’Import-substitution », apprend-on.

Le journal L’Action dans son édition de ce matin renseigne que dans les organes de base, les militants sont déterminés à apporter une contribution décisive au processus d’enrôlement sur les listes d’Elecam avant la date butoir du 31 août prochain, afin de garantir une victoire éclatante au président de la République ainsi qu’à tous les candidats de son parti en 2025.

Paul Biya candidat en 2025 : Il faut encore attendre le oui ou le non. Alors que certains Camerounais se demandent encore si Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, ira au village ou s’il restera en 2025, des « fabrications exclusivement talibaniques sortent de laboratoires obscurs, prêtant des idées fallacieuses à l’homme du Renouveau », écrit Le Témoin. Selon le journal, « il est clair que les desseins inavoués de ces « génies » sortis droit de l’enfer sont de manipuler l’opinion en désorientant les regards restés jusque-là concentrés vers la construction de l’émergence du Cameroun à l’horizon souhaité ».

Selon La Voix des Jeunes, les positions du parti du crabe en vue de la prochaine élection présidentielle suscitent des divisions parmi ses principaux dirigeants. Robert Bapooh Lipot appelle à voter pour le RDPC, comme en 2018. En revanche, Pierre Baleguel Nkot et Habiba Issa penchent plutôt pour l’Alliance pour la Transition Politique (ATP). Cette situation illustre les profondes dissensions qui traversent l’UPC à l’approche du scrutin. L’analyse de La Voix des Jeunes à lire en page 3.

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