Le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, a discuté du cessez-le-feu à Gaza avec des médiateurs du Moyen-Orient et des responsables turcs, a déclaré mercredi le groupe de résistance palestinien.
Haniyeh s'est entretenu avec des responsables qataris, égyptiens et turcs pour examiner les développements concernant une trêve à Gaza, où Israël poursuit ses attaques aériennes et terrestres depuis près de neuf mois.
Dans un communiqué, le groupe a déclaré que Haniyeh avait eu « des communications avec les médiateurs du Qatar et de l'Egypte concernant les idées discutées avec eux pour parvenir à un accord qui mettrait fin à l'agression brutale à laquelle est confronté notre peuple déterminé dans la bande de Gaza ».
Haniyeh s'est également entretenu « avec des responsables en Turquie concernant les récents développements », indique le communiqué, ajoutant que le groupe s'est « engagé de manière positive ».
Plus tôt, les médiateurs avaient donné une nouvelle réponse du Hamas à une proposition qui inclurait la libération des otages détenus à Gaza et un cessez-le-feu dans le territoire.
Israël évalue ces remarques et transmettra sa réponse aux médiateurs, a indiqué un communiqué publié par le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu au nom de l'agence d'espionnage Mossad.
La guerre a été déclenchée par l'incursion du Hamas le 7 octobre, qui a fait environ 1 200 morts et pris environ 250 otages dans le sud d'Israël.
L’Égypte, le Qatar et les États-Unis tentent depuis des mois d’obtenir une trêve et la libération des 120 otages restants à Gaza, mais en vain.
Le Hamas affirme que tout accord doit mettre fin à la guerre et entraîner un retrait total des forces israéliennes de Gaza. Israël, lui, affirme qu'il n'acceptera que des pauses temporaires dans les combats et veut mettre fin aux capacités de gouvernance du groupe de résistance.
Le président américain Joe Biden a annoncé en mai un plan de trêve en trois phases, qui prévoit la libération progressive des otages israéliens détenus à Gaza et le retrait des forces israéliennes. Il prévoit également la libération des prisonniers palestiniens et la reconstruction de Gaza.
Israël a tué près de 38 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre, tandis que l'attaque militaire génocidaire a laissé l'enclave côtière en ruines.
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