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Le nombre de couples d’immigrants de même sexe au Canada augmente de façon exponentielle

Le nombre d’immigrants canadiens en couple avec une personne de même sexe est passé de 900 en 2000 à 20 470 en 2020, bon nombre d’entre eux choisissant de s’installer à l’extérieur des grandes villes.

Un rapport de Statistique Canada a exploré le profil socioéconomique des immigrants en âge de travailler vivant en couple de même sexe.

L’étude révèle que même si la plupart de ces immigrants résidaient auparavant à Montréal, Toronto et Vancouver (75,4 %), ce chiffre est tombé à 61 %.

Dans le même temps, la proportion de ceux qui choisissent les petits centres urbains et les communautés rurales a doublé, passant de 10,7 % à 21,4 %.

Les couples homosexuels ont également tendance à être plus jeunes et plus instruits que ceux des couples hétérosexuels. De plus, leurs taux d’emploi et leurs revenus médians sont plus élevés.


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Les principaux pays d’origine des couples de même sexe en 2020 étaient les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et les Philippines.

Le rapport révèle que le pourcentage d’immigrants en âge de travailler vivant en couple avec un partenaire non immigrant est passé de 23,6 % en 2000 à 43,0 % en 2006 pour les femmes et de 35,5 % à 47,6 % pour les hommes.

Toutefois, le pourcentage d’immigrants en âge de travailler vivant en couple avec un partenaire non immigrant a diminué et est resté stable pour les hommes (environ 40 %) et les femmes (environ 30 %) après 2006.

À l’échelle provinciale, l’Ontario accueille la plus grande proportion (environ 40 %) d’immigrants en âge de travailler vivant en couple de même sexe.

Viennent ensuite la Colombie-Britannique, le Québec, les Prairies, le Canada atlantique et les territoires.

L'étude a utilisé cinq catégories de lieu de résidence pour les couples : Toronto, Vancouver et Montréal (les trois plus grandes régions métropolitaines de recensement, ou RMR), les RMR de taille moyenne (avec une population de plus de 500 000 habitants), les petites RMR (population de 100 000 à 500 000 habitants), les petites régions urbaines (agglomérations de recensement (AR)) et les régions rurales (à l'extérieur d'une RMR ou d'une AR).

Au cours des années précédentes, les proportions les plus élevées d’immigrants en âge de travailler vivant en couple avec une personne de même sexe vivaient à Toronto (environ 30 %), suivies de Vancouver (environ 20 %).

Au fil du temps, cependant, la proportion d’immigrants en âge de travailler vivant en couple de même sexe dans ces villes a diminué de façon constante, tandis qu’elle a augmenté dans les RMR de taille moyenne et petite et dans d’autres régions.

En 2000, par exemple, 25,8 % des immigrants en âge de travailler vivant en couple avec une personne de même sexe vivaient à Vancouver. En 2020, ce pourcentage est tombé à 16,8 %.

« Vivez la vie selon votre vrai moi »

Le Toronto Star a rapporté que Lisa Duplessis, du centre communautaire 519, dans le quartier gai de Toronto, a exprimé son manque de surprise face à la croissance de la population d'immigrants de même sexe.

Elle croit que la légalisation du mariage homosexuel au Canada en 2005 est liée à ce changement.

« Il existe une égalité dans le mariage, renforcée par la dignité et la capacité de vivre sa vie selon son vrai moi, sa vraie existence et sa vraie expression », a-t-elle déclaré.

« C'est une affaire énorme. Depuis toutes ces années que je vis ici, je n'en reviens pas que dans nos conversations habituelles avec quelqu'un qui est nouveau dans ma vie, quand je dis que ma femme est telle ou telle personne, elle ne bronche même pas. »

Elle cite différentes raisons pour lesquelles les immigrants de même sexe s'installent en dehors des grandes villes, l'un des facteurs étant le coût élevé de la vie dans ces villes.

« C'est une question économique que les gens déménagent », a-t-elle déclaré.

« Ce qui me surprend le plus, c’est l’accueil de plus en plus chaleureux qu’ils reçoivent dans ces petits endroits. On voit des jeunes homosexuels fuir ces endroits pour venir en ville en quête de libération. Voir des couples homosexuels s’y installer est absolument incroyable. »

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