Côte d’Ivoire-AIP/ La Konrad Adenauer Stiftung veut davantage associer les journalistes sur la thématique sécuritaire – AIP

Abidjan, 4 juil 2024 (AIP)- La Konrad Adenauer Stiftung (KAS) veut davantage associer les journalistes sur la thématique sécuritaire, notamment la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest.

Elle a ouvert jeudi 4 juillet 2024 à Jacqueville, un séminaire sous-régional de formation sur le thème, « Le journaliste et la politique de sécurité dans la lutte contre le terrorisme en Afrique subsaharienne », à l’attention des journalistes du Bénin, du Sénégal, du Togo, de la République démocratique du Congo et de la Côte d’Ivoire.

Le chargé de programme à la KAS, Adelis Yapo, au nom du directeur programme pour le dialogue sur la sécurité en Afrique subsaharienne (SIPODI), Dr Tobias Reüttershoff, a estimé que, « plus que jamais, la presse est au centre des débats dans la diffusion et les enquêtes sur les faits qualifiés de terrorismes ».

Selon lui, la presse est souvent accusée à tort ou à raison sur sa manière de rendre l’information ou de la traiter avec efficacité en face d’un ennemi souvent invisible et qui fait beaucoup de mal à toute la société.

« La question de la sécurité et du journaliste dans la lutte contre le phénomène terrorisme, nous renverra aux moyens dont le journaliste peut disposer pour comprendre et cerner les stratégies de politiques publiques notamment, celle mise en œuvre pour contrer l’action terroriste dans nos sociétés mais aussi, les techniques et des actions pratiques qui aideront le journaliste à une meilleure couverture des incidents liés aux faits terrorismes », a-t-il indiqué.

Pour M. Yapi, le journaliste est un acteur clé lorsque survient un attentat. « Il a donc la lourde tâche de transmettre les informations dans de brefs délais mais surtout de la transmettre dans un souci d’équité et de professionnalisme pour éviter des récupérations ou interprétations erronées », a-t-il assuré.

Il a estimé qu’il revient aux médias de savoir supporter et porter la pression politique, celle de la population, des communautés mais aussi, celle des mouvements terrorismes propagandistes et donner un contenu qui apporte des éclaircissements réels sur des attenants, ou des pistes d’attentat sans tomber dans l’amalgame ni dans l’émotion.

Le chargé de programme à la KAS, a assuré que sa structure reste engagée pour accompagner les médias intéressés sur les sujets relatifs à la sécurité en Afrique subsaharienne par le renforcement des capacités et l’existence d’un réseau fort de journalistes spécialisés sur les questions sécuritaires en Afrique subsaharienne.

(AIP)

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