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Deuxième tour des élections présidentielles se tenant aujourd’hui

Bref n° : 5 Rapports populaires provenant de différentes villes :

La faible participation à la mascarade électorale se poursuit malgré les menaces et les incitations, et l’omniprésence des forces répressives

D’après les informations parvenues de 157 villes de 31 provinces du pays, les bureaux de vote sont restés vides jusqu’à 13 heures, heure locale, et les ruses, menaces et incitations du régime pour forcer les électeurs à voter sont restées sans effet.

À Téhéran, le régime a transporté 14 bus de villageois à la grande mosquée d’Afsarieh pour voter. Dans la matinée, personne n’est allé voter dans les bureaux de la mosquée Sham Asbi, de la mosquée Seyed al-Shohada de Mochiriyeh et de la mosquée Amir al-Momenine de Zarandieh. À la mosquée Al-Mahdi, 4 personnes ont voté, et au bureau de vote 550 de la place Pardis, 9 personnes ont voté.

À Ispahan, il n’y a pas d’électeurs dans les bureaux de vote de la mosquée Imam Mohammad Bagher et de la mosquée Bab al-Rahma. Seuls 2 électeurs se sont rendus au bureau de la mosquée Rahim Khan. A Bandar Abbas, il n’y a pas d’électeurs dans les bureaux de vote de l’école élémentaire Farrokhi, de la Grande Mosquée et de l’école secondaire Motahari. A Kordkouy, 9 personnes se sont présentées au bureau de la mosquée Nabi Akram. A Racht, 7 électeurs sont allés déposer leur bulletin dans l’urne au poste de l’école élémentaire Haft-e Tir. A Machhad, seulement 3 personnes ont voté et 15 miliciens du Bassidj sont allés au bureau de vote de la mosquée Javad al-A’emmeh. A Mahshahr, les bureaux de l’Husseiniyeh Zein al-Abedine, l’Husseiniyeh Bani Bashir, et de la mosquée Vessal sont restés vides, et un électeur est passé au bureau de l’Husseiniyeh de Bab al-Hava’edj. A Karadj, les bureaux des écoles élémentaires Ranjbarpour et Kheradmandi n’ont accueilli chacun qu’un seul électeur.

La nuit dernière à Izeh, des gens ont copieusement tabassé un député du régime qui faisait campagne pour la candidature de Saïd Jalili. Le Corps des pasdarans a organisé des séances d’information dans les bureaux officiels de diverses villes, suppliant les employés de voter pour Jalili. Dans certaines casernes, les soldats se sont vu promettre quatre jours de congé s’ils votaient. À Hamedan, depuis hier, une rumeur circule parmi les bénéficiaires de l’aide sociale : s’ils ne votent pas, leurs rations mensuelles de riz, d’huile, de sucre et les 6 000 000 de rials (monnaie iranienne) en espèces leur seront retirés.

À Téhéran et à Gorgan, Jalili a fait des virements de 20 à 30 millions de rials à de nombreux retraités de la sécurité sociale accompagné d’un message signé « votre frère, Jalili ». À Racht, deux miliciennes du Bassidj en voiture font du porte-à-porte, disant qu’elles donneront de l’argent et de la nourriture si les gens votent pour Jalili. Dans les universités, des professeurs vendus au régime ont menacé les étudiants de leur retirer leurs notes s’ils n’allaient pas voter.

Le régime a déployé les pasdarans, les forces de sécurité de l’État et des agents d’autres organes répressifs dans l’ensemble des villes tout en y mettant les unités spéciales en état d’alerte. Dans le quartier de Kamraniyeh, à Téhéran, des équipes d’intervention de la police patrouillent à bord de cinq motos. Au croisement de Chariati et Mirdamad, des unités spéciales ont été déployées avec sept véhicules et une camionnette. Le nombre de forces répressive est bien plus élevé que la semaine dernière.

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