Bien que tout cela sonne bien, l’agriculture verticale n’est pas un système parfait. Bloomberg fait remarquer que l’agriculture verticale peut utiliser jusqu’à 90% d’eau en moins par rapport aux méthodes traditionnelles et réduit également les émissions créées lors du labour des champs, du désherbage, de la récolte et du transport des cultures. D’un autre côté, il utilise beaucoup plus d’énergie que les méthodes traditionnelles.
Dans les fermes verticales, les lumières doivent être allumées de 12 à 16 heures par jour. En hiver, les entreprises doivent également maintenir le chauffage. Cela signifie que ce type d’agriculture peut être beaucoup plus cher que les méthodes traditionnelles. Une façon de réduire les émissions de carbone liées à l’énergie – et d’alléger le fardeau financier – consiste à compter sur l’énergie solaire, qui est devenue plus répandue et bon marché ces dernières années. Les systèmes distribués comme l’énergie solaire sur les toits, en particulier, pourraient être liés à des fermes verticales. Mais le monde a encore un long chemin à parcourir pour installer suffisamment d’énergie solaire, éolienne et autres capacité d’énergie renouvelable pour répondre aux besoins de chacun, sans parler des besoins des fermes verticales.
L’agriculture verticale n’est pas non plus adaptée pour nourrir le monde entier. Des changements structurels sont nécessaires pour préparer l’agriculture à répondre à la demande alimentaire d’une population croissante ainsi qu’à la menace croissante du changement climatique pour la production. Les chercheurs ont proposé une série de solutions allant du champ à l’assiette pour consolider notre système alimentaire. Parmi eux se trouvent réduire l’utilisation d’engrais, réduire le gaspillage alimentaire, et augmenter le rôle des légumes dans nos régimes.
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