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Copa América: l’Argentine attend le réveil de Messi pour le « superclasico »

« C’est le match où Messi doit apparaître ». À peine qualifiée pour une demi-finale de rêve contre le Brésil, mercredi (00h30 GMT/2h30 françaises), l’Argentin reçoit cet avertissement en gros titre sur le site du quotidien sportif Olé.

Le quart de finale contre le Venezuela vient de se terminer et l’Albiceleste s’est qualifiée sans briller (2-0), avec une performance décevante de son numéro 10.

Auteur d’une nouvelle saison stratosphérique avec le FC Barcelone, Lionel Messi, s’est adjugé son sixième soulier d’or de meilleur buteur des championnats européens en marquant 34 fois en Liga espagnole, une compétition qu’il a remporté pour la dixième fois.

Même s’il a été marqué par l’élimination face à Liverpool en demi-finale de Ligue des Champions, l’Argentin est en pole position pour un sixième Ballon d’or, qui ne devrait pas lui échapper s’il remporte enfin un titre avec son pays.

Mais c’est là que le bât blesse. Messi a beau être encore considéré à 32 ans comme le meilleur joueur au monde par la plupart des observateurs — voire le meilleur de l’histoire par certains –, il traîne comme un boulet le fait de n’avoir jamais vraiment étincelé sous le maillot albiceleste.

« La Pulga » (la puce) reste écrasée par l’ombre de Maradona, vénéré comme un Dieu en Argentine pour avoir remporté le Mondial-1986 pratiquement à lui tout seul.

La pression sur ses épaules est d’autant plus forte que son pays ne remporte pas de titre majeur depuis 1993. Il avait six ans quand Batistuta avait marqué les deux buts de la victoire 2-0 en finale de Copa América contre le Mexique, en Equateur.

Messi, lui, a joué quatre finales avec la sélection argentine (Mondial-2014 et Copa América 2007, 2015 et 2016), toutes perdues.

– « Un privilège de l’affronter » –

Et lors de cette Copa América au Brésil, son bilan est famélique: un petit but – sur pénalty qui plus est – et aucune passe décisive.

« Je ne suis pas au mieux, je ne joue pas comme j’espérais. Ce n’est pas ma meilleure Copa América », a avoué le capitaine argentin après le quart de finale contre le Venezuela.

Malgré quelques gestes de classe dont il a le secret, Messi a semblé en petite forme face vendredi aux Vénézuéliens, bien plus lent que d’habitude et sans cette capacité à faire la différence à tout moment.

Il est pourtant défendu de façon inconditionnelle par son sélectionneur, Lionel Scaloni.

« Pour moi, sa présence sur le terrain est essentielle. Et si vous pouviez voir tout ce qu’il apporte aussi en dehors du terrain… Messi, c’est Messi, le meilleur de tous », a-t-il déclaré en conférence de presse.

Les Brésiliens eux-mêmes ne cachent pas leur admiration, au moment de l’affronter lors d’un « superclasico » qui s’annonce explosif, mardi, au stade Mineirao de Belo Horizonte.

« Pour moi, Messi est le plus grand joueur de l’histoire, le plus grand que j’aie vu jouer. C’est un privilège de l’affronter. Mais maintenant, c’est Brésil-Argentine, on pourra l’admirer plus tard, dans d’autres matches », a affirmé le capitaine du Paris SG Thiago Silva.

Gabriel Jesus, lui, reconnaît que Messi est « le meilleur du monde », mais prévient qu’il va devoir « suer » pour venir à bout du Brésil.

Le crack du Barça sait ce qui lui reste à faire. Suer jusqu’à la dernière goutte pour tenter de se faire une place aux côtés de Maradona dans les cieux argentins.

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