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L’opposition algérienne ne se présentera pas aux élections de décembre

Le principal parti islamiste en Algérie ne présentera pas de candidat à l’élection présidentielle du 12 décembre.

Le Mouvement pour une société pacifique (MSP), qui est également le plus grand parti d’opposition au parlement, a déclaré que « les exigences pour des élections justes et transparentes » n’étaient pas en place.

Au cours des derniers mois, des manifestants sont descendus dans les rues d’Alger pour exprimer leur rejet des élections présidentielles sous le gouvernement actuel.

Ils exigent la création de nouvelles institutions avant toute élection – et veulent la destitution des loyalistes de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika.

Le MSP n’a pas confirmé s’il soutiendrait un candidat indépendant dans la course à la présidentielle ou s’il appellerait un boycott.

Pendant plus d’une décennie, le MSP faisait partie d’une coalition de partis qui a soutenu le président renversé Bouteflika.

Le parti s’est toutefois retiré de l’alliance en 2012.

Il demande maintenant la destitution de tous les responsables associés à M. Bouteflika.

Le chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaid Salah, qui selon les analystes est le véritable pouvoir en Algérie depuis le renversement de M. Bouteflika en avril, insiste sur l’organisation des élections présidentielles dans les meilleurs délais.

Un tribunal militaire a emprisonné la semaine dernière de hauts responsables du cercle restreint du président déchu, notamment son frère Said Bouteflika, ainsi que l’ancien chef des services de renseignements Mohamed Toufik Mediene et son successeur Athman Bachir Tartag.

Outre le chef du parti trotskyste Louisa Hanoun, les trois hommes forts du régime de Bouteflika ont été accusés de complot contre l’État et l’armée.

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