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Derniers informations sur le soulèvement en Iran

  • Les 27 nouveaux noms de victimes tuées lors de la répression du soulèvement de novembre ont été publiés par L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK), portant à 547 le nombre des tués identifiées à ce jour.

L’OMPI confirme que plus de 1500 personnes ont été tuées dans diverses provinces de l’Iran, avec parmi elles des femmes et des mineurs.

Plus d’un mois après le soulèvement, le régime des mollahs terrifié à l’idée des conséquences intérieures et internationales de son crime contre l’humanité, garde secret le nombre et les noms des tués ainsi que le nombre de prisonniers.

Mme Maryam Radjavi, la dirigeante de la Résistance iranienne, a souligné que le silence et l’inaction de la communauté internationale ont encouragé le fascisme religieux à intensifier ses crimes inhumains contre le peuple iranien.

Il est temps de mettre fin à l’impunité des responsables de ces atrocités. Mme Radjavi a déclaré que le guide suprême du régime Ali Khamenei, son président Hassan Rohani et les autres dirigeants qui ont commis des crimes contre l’humanité, doivent être traduits en justice

Elle a appelé les Nations Unies à mettre en place une mission d’enquête pour se rendre en Iran afin d’enquêter sur ce crime majeur, d’inspecter les prisons et y voir les prisonniers.

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  • 200 parlementaires de tous les partis des pays européens soutiennent les manifestations pour la liberté de l’Iran et condamnent la répression des manifestants

Les députés soutiennent l’appel de Maryam Radjavi pour que l’ONU dépêche une délégation d’enquête

Plus de deux cents députés de 14 pays européens ont signé une déclaration exprimant leur soutien à la protestation anti-gouvernementale de millions d’Iraniens dans 191 villes d’Iran, appelant à la démocratie et aux droits de l’homme.

Les signataires incluent 50 députés italiens, 50 députés suisses, 20 députés portugais et 30 députés britanniques et britanniques ainsi que des parlementaires français, irlandais, polonais, roumains, Lituanie, Malte, Albanie, Saint-Marin, Maroc et Jordanie.

La déclaration est également appuyée par plusieurs personnalités politiques de premier plan, dont l’ancien ministre canadien des Affaires étrangères John Baird, l’ancien ministre italien des Affaires étrangères Giulio Terzi, l’ancien ministre marocain de l’Éducation et de la Jeunesse Najima Thay Thay et les anciens ministres jordaniens Saleh al-Ghalab et Bassam Alamoush.

Le 18 decembre, à la quasi-unanimité, le Parlement européen a adopté une résolution demandant la libération inconditionnelle des personnes détenues pendant le soulèvement, d’informer leurs familles du lieu de leur détention et que des avocats et des observateurs internationaux aient accès à ces personnes. La résolution a également demandé aux Nations unies de lancer sans délai une enquête sur la répression de la population en Iran. L’Union européenne et ses Etats membres, dont cinq sont membres du Conseil de sécurité de l’ONU et 10 sont membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, doivent prendre des mesures urgentes pour mettre en œuvre ce contrôle.

  • 531 arrestations au Khouzistan et à Kermanchah

Plus d’un mois après le soulèvement national du peuple iranien, les arrestations massives se poursuivent en Iran. L’agence de presse gouvernementale Mehr a cité Ali Akbar Javidan, commandant des Forces de sécurité de l’Etat (FSE) dans la province de Kermanchah déclarant le 19 décembre 2019 : « Plus de 250 meneurs des émeutes du mois dernier, pour la plupart âgés de 20 à 35 ans, qui ont été arrêtés, ont avoué avoir des liens avec des groupes terroristes et des ennemis de la révolution. »

Auparavant, Heydar Abbaszadeh, commandant des FSE de la province du Khouzistan, avait signalé 145 et 136 arrestations de manifestants les 4 et 13 décembre, respectivement, qui, selon lui, « étaient les principaux instigateurs et meneurs des troubles dans la province du Khouzistan ».

Le nombre réel de personnes arrêtées lors du soulèvement dépasse les 12 000. Le régime clérical, craignant les conséquences internes et internationales de son crime contre l’humanité, fait tout son possible pour empêcher la divulgation du nombre et des noms des personnes tuées et arrêtées et de leur lieu de détention.

De nombreux détenus sont soumis à la torture pour leur extorquer de faux aveux télévisés. Les corps de beaucoup de torturés à mort ont été jetés dans des rivières et des barrages.

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