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Covid-19 : le prix du vaccin commandé par la France est connu

Le 13 juin, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a annoncé avoir signé un accord avec l’Allemagne, la France, l’Italie et les Pays-Bas pour garantir la fourniture à l’UE de 400 millions de doses de vaccin contre le coronavirus. Invité ce 16 juin sur la Matinale de Bel-RTL, le PDG, Pascal Soriot, a éclairci la situation.

Selon lui, ce sont deux vaccins qui sont actuellement en cours de développement, à savoir à Boston et en Europe:

«Ces tests ont déjà commencé. Nous avons fait une étude de phase 1 en Angleterre qui a enrôlé 1.000 patients et qui vient de se terminer. Nous avons commencé la phase 3 sur 10.000 patients en Angleterre. Si tout se passe bien, on aura les résultats des essais cliniques en août/septembre. On fait la fabrication en parallèle. On sera prêt à livrer à partir du mois d’octobre si tout va bien».

Les délais et le prix

Auparavant, le président d’AstraZeneca France, Olivier Nataf, interrogé sur France Info, avait déclaré que «le vaccin sera distribué à prix coûtant». «On a une optique et un objectif d’accès au plus grand nombre, au plus bas prix», avait-il assuré en précisant que la dose serait à «environ deux euros».

Au micro de Bel-RTL, le PDG d’AstraZeneca a réitéré l’idée que «ce n’est pas une course pour devenir riche»:

«On s’est engagés auprès de la communauté européenne, des États-Unis et de l’Angleterre à livrer au 4e trimestre, à commencer au mois d’octobre. C’est une course contre le virus. On s’est engagé à ne pas faire de profits dans cette opération. On va fournir le vaccin à prix coûtant durant la pandémie. Ce n’est pas une course pour devenir riche mais pour régler le problème de cette pandémie terrible».

La durée de protection et la livraison

Pascal Soriot a également évoqué l’efficacité du futur vaccin: «On pense que ça protégera environ un an».

M. Soriot a précisé que la France, l’Italie, l’Allemagne, les Pays-Bas mais aussi d’autres pays volontaires seraient approvisionnés dès qu’un vaccin serait découvert:

«Il n’y aura ni premier, ni dernier dans cette livraison de vaccin. Tous ceux qui souhaitent être livrés le seront. Si un pays décide que ça ne l’intéresse pas, il ne sera bien entendu pas livré».

Et d’ajouter: «Tous les pays européens qui veulent se joindre à cet accord peuvent le faire dès maintenant».

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