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Le ministre espagnol de l’Intérieur à Alger pour discuter de l’immigration

Le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a effectué lundi à Alger une brève visite principalement consacrée aux problèmes d’immigration illégale, du terrorisme international et du crime organisé.

M. Grande-Marlaska a été reçu par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, selon un communiqué de la présidence algérienne.

L’entretien a porté sur « la coopération bilatérale, notamment sécuritaire, dont la lutte contre le crime organisé et la sécurité routière et urbaine », selon un communiqué de la présidence algérienne.

Le ministre espagnol s’est également entretenu avec son homologue algérien, Kamel Beldjoud et le chef de la diplomatie algérienne Sabri Boukadoum.

Lors de la visite, le ministre espagnol a souligné « l’importance de l’Algérie pour l’Espagne comme partenaire stratégique y compris dans les affaires de l’Intérieur », selon un communiqué de ses services.

Sur l’épineuse question migratoire, M. Grande-Marlaska s’est félicité de « la bonne coopération en matière de lutte contre l’immigration irrégulière et contre les réseaux de trafiquants de personnes » entre l’Espagne et l’Algérie.

« L’Algérie peut compter sur l’appui total et la collaboration de l’Espagne dans la lutte contre le terrorisme international et le crime organisé », a-t-il promis.

Dans une déclaration à l’agence de presse algérienne APS, M. Beldjoud a indiqué avoir assuré à son hôte que l’Algérie consacrait des « moyens humains et matériels importants » afin de combattre l’émigration clandestine.

Selon le dernier rapport de l’agence européenne de contrôle des frontières Frontex, le nombre de migrants en Méditerranée occidentale a dépassé 3.700 durant les cinq premiers mois de 2020, dont la moitié des Algériens.

Mais ce chiffre est largement sous-estimé, estime Kouceila Zerguine, spécialiste des questions d’immigration et avocat de familles de migrants clandestins.

Selon M. Zerguine, les départs ont repris « de plus belle » ces derniers mois, malgré la pandémie de Covid-19, à partir du port d’Annaba (nord-est algérien), d’où de nombreux clandestins tentent la traversée de la Méditerranée sur des embarcations de fortune.

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