Tout en promettant une aide de grande ampleur au Liban en crise, la deuxième visite du président français Emmanuel Macron à Beyrouth a commencé par un accident qui a endommagé le hangar de l’aéroport de Beyrouth lors de son arrivée dans le pays.
Le 31 août, l’avion présidentiel de Macron, un Airbus A330, a été impliqué dans un incident alors qu’il roulait à l’aéroport international de Beyrouth Rafik Hariri, selon France Info. Une photo publiée sur les réseaux sociaux montre le bout de l’aile gauche du jet présidentiel de Macron heurtant un hangar, causant des dommages à l’avion et au hangar.
Après l’accident, avec le bout de l’aile encore partiellement intégré dans la structure, l’avion a été déplacé par un tracteur lundi, selon les rapports.
Les dégâts étaient si graves que le président français n’a pas pu remonter à bord. Plusieurs journalistes ont indiqué qu’un autre avion avait été envoyé pour que Macron puisse poursuivre son programme au Moyen-Orient.
L’arrivée de Macron dans la capitale libanaise a marqué sa deuxième visite en un mois après l’explosion de Beyrouth qui a fait 190 morts, 6500 blessés et 300000 personnes déplacées, et a coïncidé avec le 100e anniversaire de la formation du pays en tant que protectorat colonial français. Sa récente visite avait pour objectif de reconstruire l’économie et de délabrer les infrastructures et, surtout, d’aider à la formation d’un nouveau gouvernement. Il s’est engagé à organiser une conférence sur l’aide à la nation économiquement dévastée à la fin du mois d’octobre si les réformes sont engagées. Le Liban est au bord de la faillite et a connu des mois de manifestations contre un régime corrompu, dont les membres ont démissionné après l’explosion.
La visite de Macron a également été marquée par sa réprimande à l’encontre d’un journaliste qui a dénoncé une rencontre inopinée du dirigeant avec le Hezbollah dans un article récent. Le journaliste français Georges Malbrunot a écrit lundi un article publié dans Le Figaro qui rapportait que Macron avait menacé d’imposer des sanctions contre les dirigeants du groupe qui pourraient être résistants aux réformes recherchées par la France.
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