La violence a éclaté jeudi en Afghanistan alors que des membres des forces de sécurité du pays ont tué au moins 68 insurgés talibans qui tentaient de envahir le quartier général de la police d’un district de la province orientale de Paktika, a confirmé un responsable.
Un porte-parole, Shah Mohammad, a déclaré à l’agence Anadolu (AA) que les talibans avaient organisé des assauts coordonnés contre le quartier général de la police du district de Waza Khwa.
Mohammad a déclaré que les forces afghanes avaient repoussé l’attaque et lancé des contre-offensives aériennes et terrestres, tuant 68 militants et en blessant 35 autres. Il a confirmé que trois policiers avaient été tués et six blessés lors de la fusillade qui a suivi.
Aucun commentaire n’est venu des talibans, bien que le groupe ait revendiqué la responsabilité du meurtre du chef de la sécurité de Paktika, Asif Tokhi, et de ses huit gardes la semaine dernière.
La violence a éclaté dans tout l’Afghanistan depuis le début des négociations intra-afghanes historiques dans la capitale qatari, Doha. Selon la Commission indépendante afghane des droits de l’homme, 19 civils ont été tués et 45 blessés au cours de 11 affrontements qui ont éclaté entre les parties belligérantes du 12 septembre, lorsque les pourparlers ont commencé, au 19 septembre.
Dans un discours vidéo préenregistré à la 75e Assemblée générale des Nations Unies, le président Mohammad Ashraf Ghani a déclaré qu’un cessez-le-feu était la « priorité claire et urgente » du peuple afghan.
« Une fin urgente de la violence nous donnera, plus que toute autre chose, une chance de progresser », a déclaré Ghani, ajoutant qu’un Afghanistan démocratiquement stable et prospère illustrerait comment la volonté collective pourrait surmonter les troubles et l’incertitude.
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