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L’OMS affirme que l’Afrique a échappé à une augmentation «  exponentielle  » des cas

L’Afrique a échappé à l’augmentation « exponentielle » des cas de coronavirus observés ailleurs probablement en raison de la faible densité de population et d’un climat chaud et humide, a déclaré l’agence de santé des Nations Unies.

L’Afrique a enregistré 34 706 décès sur 1 439 657 cas, selon un décompte de l’Agence France-Presse (AFP) vendredi – loin derrière les autres continents. Les États-Unis comptent à eux seuls 202 827 décès sur 6 979 937 cas.

« La transmission du COVID-19 en Afrique a été marquée par relativement moins d’infections qui se sont atténuées ces deux derniers mois », a déclaré l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un communiqué en français depuis son bureau régional de la capitale congolaise Brazzaville.

« Au cours des quatre dernières semaines, 77 147 nouveaux cas ont été enregistrés contre 131 647 au cours des quatre semaines précédentes », indique le communiqué, reçu vendredi par l’AFP.

L’OMS a déclaré que certains des pays les plus touchés tels que l’Algérie, le Cameroun, l’Éthiopie, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Kenya, Madagascar, le Nigéria, le Sénégal et l’Afrique du Sud avaient vu les infections diminuer régulièrement au cours des deux derniers mois.

L’Afrique du Sud est le pays le plus touché du continent. Selon les dernières statistiques officielles de vendredi, 667 049 cas, dont 16 283 mortels, ont été enregistrés dans le pays.

L’OMS a déclaré que « la faible densité de population, le climat chaud et humide, le niveau élevé et le pourcentage élevé de jeunes combinés » contribuent probablement aux faibles taux d’infection.

« Environ 91 pour cent des infections en Afrique subsaharienne concernaient des personnes de moins de 60 ans et plus de 80 pour cent de ces cas étaient asymptomatiques », a-t-il indiqué.

Cette baisse témoigne des mesures décisives de santé publique prises par tous les gouvernements de la région, a déclaré jeudi le directeur de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, lors d’une réunion virtuelle.

L’Afrique du Sud, l’économie la plus industrialisée du continent, a fermé ses frontières au début d’un strict verrouillage national le 27 mars pour limiter la propagation du virus.

Les restrictions à la circulation et aux affaires ont été progressivement assouplies depuis juin, mais les frontières sont restées scellées pour éviter d’importer le virus de l’étranger.

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