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Marseille remonte sur le ring face au géant City

Au tapis contre un adversaire de sa catégorie en ouverture, l’Olympique de Marseille repart au combat mardi (21h00) en Ligue des champions face au poids lourd du groupe C, Manchester City… avec le risque de finir déjà dans les cordes.

Gare au K.-O.: sonné par sa défaite dans les dernières minutes sur le terrain de l’Olympiakos (1-0), l’OM s’avance désormais contre « une des meilleures équipes du monde », résume André Villas-Boas, l’entraîneur olympien.

Il y a de quoi trembler pour le grand retour de la Ligue des champions au stade Vélodrome, sept ans après et à huis clos en vertu des consignes sanitaires: Marseille reste sur dix défaites d’affilée en C1, depuis un 8e de finale retour perdu (mais qualificatif) à l’Inter (1-2, 1-0 à l’aller) en mars 2012.

Battu deux fois en quarts par le Bayern Munich (2-0, 2-0), l’OM a enchaîné deux ans plus tard par le zéro pointé des six matches de groupes la saison 2013-2014, et enfin la cruelle défaite au Pirée.

Pas facile de rechausser les gants dans ces conditions, mais l’OM a des atouts à faire valoir.

Déjà, le groupe s’est refait la cerise moralement en gagnant à Lorient (1-0) samedi, sous une pluie tourbillonnante. Avec deux victoires consécutives en Ligue 1 (3-1 contre Bordeaux avant la Bretagne), l’OM s’est replacé dans la course aux ceintures européennes, 5e à trois longueurs des leaders.

Mais City, c’est autre chose. Tactiquement, « AVB » considère que « ce n’est pas un match pour les innovations », dans un sourire soulignant l’euphémisme.

– Confiance en Payet et Benedetto

Les Sky Blues « ont toujours les solutions pour sortir de ta pression », redoute Villas-Boas.

« Pressing haut ou pressing bas, contre City, ça donne toujours la même chose: il va sortir de ce match avec 60, 65% de la possession, ça c’est sûr », pronostique-t-il.

Son défenseur central Duje Caleta-Car annonce le programme: « Rester proches, compacts, ne pas laisser d’espaces, être agressif. Il faut être concentré 90 minutes, si vous baissez d’intensité ne serait-ce que quelques instants, ils peuvent vous punir, c’est ce genre d’équipe-là ».

« AVB » devrait revenir à son 4-3-3 fétiche avec Dimitri Payet, suspendu pour les deux derniers matches en Ligue 1.

Le N.10 doit à l’OM une revanche, après son match raté au Pirée. Mais Villas-Boas le défend.

« J’ai toute confiance en lui, je pense qu’il peut marquer cette saison comme il a marqué la saison dernière où +Dim+ était notre joueur clé », assure le coach.

Payet « lui même, dans les échanges qu’il a avec moi, reconnaît qu’il peut faire mieux », poursuit AVB, « mais qu’il retrouve son meilleur niveau ne dépend pas seulement de lui mais aussi de l’équipe ».

Le plus gros souci actuel de l’OM reste Dario Benedetto, la tête dans le seau, toujours à zéro but cette saison. Mais AVB le laisse en pointe, et l’Argentin a encensé, sur Téléfoot, « le coach qui (lui) a le plus apporté de toute (sa) carrière ».

– City en petite forme

« Je remercie Dario pour ses paroles, c’est exceptionnel pour un coach », salue Villas-Boas.

« Je vous ai déjà dit que je lui maintiens ma confiance, je l’appuie, il est à la recherche de son premier but, Dario a déjà vécu des moments comme ça, plaide le coach. A moi de l’aider pour trouver ce premier but, après, ça va s’enchaîner. »

Comme d’habitude, le technicien lusitanien martèle sa confiance en son groupe, rejetant les procès en manque d’investissement ou de solidarité.

« On cherche toujours l’équilibre, mais la réponse est dans le jeu, pas dans la solidarité, insiste Villas-Boas. Une caractéristique de cette équipe est justement ses efforts jusqu’à la fin, on l’a prouvé lors des matches contre Lille, contre Metz (égalisation à 1-1 dans les dernières minutes chaque fois), et plusieurs fois la saison dernière. »

La meilleure chance de l’OM est peut-être d’affronter un City en petite forme, auteur de son pire départ de l’ère Guardiola, 8 points en cinq matches de Premier League, à l’image du nul concédé contre West Ham (1-1) samedi.

Le champion d’Angleterre 2018 et 2019 « n’est peut-être pas son meilleur niveau, son coach l’a admis », concède Villas-Boas, « mais ils sont de toutes façons à un niveau supérieur au nôtre et restent les favoris demain ». Parole de challenger.

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