Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a posé mardi la question d’un changement de nom de son parti, appelant à « provoquer un véritable big bang de la gauche et de l’écologie en 2021 » en vue de la présidentielle l’année suivante.
Refusant que gauche et écologistes se présentent au scrutin « en ordre dispersé », il a estimé sur France Inter que « les socialistes eux-mêmes doivent accepter l’idée d’aller jusqu’au bout de leur refondation », alors que « le cycle ouvert par François Mitterrand en 1971 est achevé ».
Il faut « sans tabou nous poser toutes les questions », en particulier celle du « nom » du PS, un nom « aujourd’hui mal compris, rattaché à des mesures, des époques, et qui ne dit plus ce que nous sommes devenus ». Mais aussi « la question des institutions propres » du PS, de son « fonctionnement, ses pratiques », et de son « projet ».
Ainsi « les huit prochains mois doivent être consacrés à définir ce pour quoi nous nous battons, pour qui, pour quoi nous sommes encore là », avant d’ensuite « rassembler la gauche », a souhaité Olivier Faure.
Détaillant une feuille de route, il a proposé que chacun vienne « avec son propre projet », notamment les écologistes, avec l’objectif de « trouver des terrains d’accords », et « si des désaccords persistent, les Français eux-mêmes viendront trancher »: les « propositions » seront « mises en débat » et « soumises aux Françaises et aux Français » qui, à leur tour, pourront dire s’ils « ont mieux » à proposer. Et « si c’est mieux, nous prendrons ce que vous dites », a-t-il promis.
Interrogé sur la possibilité d’une candidature de l’ancien ministre socialiste Arnaud Montebourg, il a critiqué « toutes celles et ceux qui cherchent à construire non pas du collectif mais des candidatures individuelles ».
Evoquant la candidature déclarée du leader de LFI Jean-Luc Mélenchon, il a estimé que « toutes les candidatures solitaires sont des machines à perdre ».
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