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plus de 600 manifestants pour défendre bars, restaurants et discothèques

« Laissez-nous travailler »: jusqu’à 650 personnes, selon la police, ont défilé lundi à Nantes pour dire « non » à la mort des travailleurs de la restauration, bars et discothèques, derrière une guillotine menaçant d’exécuter la filière.

« Tenue sombre de rigueur »: les manifestants se sont rassemblés à 10H30 sur l’Esplanade des Machines de l’Ile de Nantes avant de partir une heure plus tard en cortège vers le centre-ville.

La manifestation aux allures de marche funèbre était organisée à l’appel de l’Union locale des métiers de l’industrie de l’hôtellerie, Umih 44, et le Groupement national des indépendants de l’hôtellerie et de la restauration.

« Restaurateurs, artisans, nous sommes essentiels », ont-ils scandé, défilant derrière une banderole noire sur laquelle était écrit « Laissez-nous travailler », a constaté un photographe de l’AFP.

« Je suis restaurateur », « je suis discothèque », « je suis bar », « hôtelier », « cafetier », « traiteur », « événementiel », « brasseur », « grossiste », clamaient aussi des pancartes brandies par les manifestants, patrons et salariés d’établissements recevant du public fermés à cause de la crise sanitaire.

« Macron Castex… Protéger oui, sacrifier non », pouvait-on lire également sur un panneau au-dessus d’une guillotine dans laquelle avait été placé un mannequin revêtu d’une toque blanche et d’un masque chirurgical.

Pour l’Umih 44 avec des « établissements fermés », c’est « toute une filière en danger », écrit-elle sur sa page Facebook.

L’Umih 44 rappelle que depuis mars les entreprises du secteur des cafés, hôtels, restaurants, discothèques, traiteurs, organisateurs de réception, lieux de réception et évènementiel, « subissent de plein fouet les conséquences économiques, sociales et désormais psychologiques de la crise liée à l’épidémie de Covid-19 ».

Dans son appel, l’Umih avait appelé ses travailleurs à « faire du bruit pour faire entendre notre colère ».

« Un seul mot d’ordre, #TousEssentiels, nous voulons travailler !! », avait-elle souligné.

« Ras-le-bol de la stigmatisation de nos métiers, ras-le-bol de l’engagement non tenu par le chef de l’État sur le zéro chiffre d’affaires égale zéro charge, ras-le-bol de ne pas avoir de perspectives », martèle également l’Umih dans une vidéo appelant à la mobilisation de l’ensemble des salariés de la filière.

La réouverture des restaurants est envisagée pour le 20 janvier, mais à la condition expresse que « la période des fêtes de fin d’année ne (se soit) pas traduite par un rebond de l’épidémie », a prévenu le Premier ministre le 26 novembre.

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