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L’ONU établit un calendrier pour le gouvernement de transition de la Libye

La Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) a déclaré jeudi que les nominations à la direction d’un nouveau gouvernement de transition unifié devaient être faites dans un délai d’une semaine et que le vote des candidats aurait lieu début février.

Les manœuvres sur le nouveau gouvernement ont fait craindre que des personnalités puissantes qui risquent de perdre leur influence ne tentent de saboter le processus.

En novembre, l’ONU a rassemblé 75 participants libyens dans un dialogue politique à Tunis visant à établir une feuille de route pour les élections nationales qu’ils ont fixées pour la fin décembre.

Après des semaines de querelles, les membres du dialogue cette semaine se sont mis d’accord sur les règles de sélection d’un nouveau conseil présidentiel composé de trois membres et d’un Premier ministre pour superviser la préparation des élections.

L’ONU a déclaré jeudi que les membres du dialogue voteraient sur les candidats aux postes de direction du nouveau gouvernement en Suisse du 1er au 5 février.

Les envoyés libyens lors de pourparlers séparés soutenus par l’ONU à Genève ont voté mardi pour adopter un mécanisme pour choisir un exécutif intérimaire pour gouverner jusqu’aux élections de décembre, selon l’ONU, le qualifiant de « pas en avant significatif ».

Plus tôt cette semaine, dans un rapport soumis au Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU), le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a salué les « progrès tangibles » réalisés ces derniers mois pour lutter contre la crise libyenne presque décadelongue et a réitéré que toutes les troupes étrangères et mercenaires doivent évacuer le pays d’ici la fin de la semaine.

Les pourparlers de Genève, structurés autour du Forum de dialogue politique libyen, se sont déroulés au milieu d’une forte poussée internationale pour parvenir à un règlement pacifique de la guerre civile en Libye. Les initiatives diplomatiques précédentes se sont toutes effondrées.

Dans le conflit libyen, les forces fidèles au gouvernement d’accord national (GNA) reconnu par l’ONU basé à Tripoli et celles de son rival, putschiste le général Khalifa Haftar, ont formellement convenu d’un cessez-le-feu en octobre 2020. Après l’échec d’une offensive sur Tripoli lancée par Haftar en avril 2019, les deux parties ont renoué avec les négociations. Le GNA a gardé la capitale sous son contrôle depuis lors.

Haftar a été principalement soutenu par les Émirats arabes unis (EAU), l’Égypte et la Russie. La Russie a principalement soutenu les forces de Haftar en déployant des mercenaires du groupe Wagner dans le pays déchiré par la guerre dans leur combat pour prendre le pouvoir du GNA à Tripoli.

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