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Mayer et Bosse, jusqu’ici tout va bien

Kevin Mayer en tête de l’heptathlon, Pierre-Ambroise Bosse en finale du 800 m: les deux Français ont parfaitement rempli leur contrat samedi aux Championnats d’Europe d’athlétisme en salle avant le dénouement prévu dimanche.

Retrouver Mayer à la première place n’est pas à proprement parler une surprise. Grandissime favori de cet Euro, le recordman du monde du décathlon avait affirmé être dans une très grande forme avant le début de la compétition. Pour l’instant, les faits lui donnent raison puisqu’il totalise 3571 points après quatre épreuves.

Après un 60 m couru en 6 sec 86, à un petit centième de son record personnel, Mayer a réussi 7,47 m au saut en longueur avant de pulvériser sa meilleure marque au poids (16,32 m) et de sauter à 2,04 m à la hauteur.

De quoi aborder la fin de l’heptathlon (60 m haies, la perche et le 1000 m) en position de force. Le Français se sent tellement à son aise qu’il a même songé à s’attaquer au record du monde d’Ashton Eaton (6645 points).

« Ce matin je me suis mis une pression énorme et j’ai eu une grosse déception au 60 m parce que j’ai su que pour le record c’était mort, a-t-il déclaré. Mais je me suis retrouvé avec ce 3e essai au poids et c’est un bonheur total. »

Mayer, qui s’était arrêté avant le premier obstacle sur le 60 m haies aux Championnats de France en salle à Miramas, ne veut pourtant pas encore crier victoire trop tôt.

« Je ne vais pas me mettre la médaille autour du cou avant de l’avoir. Il y a encore beaucoup de taf », a-t-il lancé.

Le souvenir de ses deux derniers championnats manqués (Euro-2018 et Mondiaux-2019) est tellement vivace qu’il préfère ne pas trop s’avancer mais il faudrait désormais une énorme catastrophe pour l’empêcher d’obtenir un 2e sacre européen en indoor après celui de Belgrade en 2017.

– Bosse en costaud –

Pour Pierre-Ambroise Bosse, les voyants sont aussi au vert pour le moment. Le champion du monde 2017 du 800 m, qui revient de loin après trois ans et demi de résultats en dents de scie, a su gérer sa demi-finale en costaud pour l’emporter en 1 min 47 sec 86 et semble être sur la voie du redressement.

« J’ai encore mal au pied mais ce n’est pas encore une déchirure comme je l’imaginais donc je peux continuer l’aventure sans problème et sans avoir à m’inquiéter, a-t-il expliqué. C’était assez agréable pour moi aujourd’hui. J’ai souffert mais j’ai contrôlé parce qu’à l’inverse d’hier je ne me suis pas trop fait attaquer. Il y avait moins de trafic et plus de coureurs avec de l’expérience, des renards qui attendaient le dernier moment. »

Du côté des finales, l’Ukrainienne Maryna Bekh-Romanchuk a créé une petite sensation en dominant à la longueur la championne du monde allemande Malaika Mihambo pour décrocher le premier grand titre de sa carrière. Bekh-Romanchuk a fait la différence au dernier essai (6,92 m) en s’offrant la meilleure performance mondiale de l’année, Mihambo devant se contenter de l’argent (6,88 m).

Sur 60 m, c’est l’Italien d’origine texane, Lamont Marcell Jacobs, qui s’est imposé en 6 sec 47, le chrono le plus rapide de 2021.

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