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48h de garde à vue supplémentaires pour quatre femmes interpellées à Béziers

Le parquet antiterroriste a prolongé lundi soir de 48 heures les gardes à vue d’une jeune fille de 18 ans soupçonnée d’avoir voulu commettre un attentat et de trois autres femmes de sa famille, interpellées à Béziers dimanche, a appris l’AFP de source judiciaire.

Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour « association de malfaiteurs terroriste » et pour « détention et fabrication d’explosifs en relation avec une entreprise terroriste » afin de déterminer la nature du projet éventuel.

Les interpellations avaient été effectuées dans la nuit de samedi à dimanche par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d’éléments laissant craindre une action violente, avait-on expliqué dimanche à l’AFP de source proche de l’enquête.

Cette source avait indiqué que des églises à Montpellier semblaient visées.

Selon la source judiciaire, une des interpellées, âgée de 18 ans, est visée principalement, car soupçonnée de vouloir commettre une action violente.

Lors de son interpellation, son état d’esprit a montré sa « détermination » à passer à l’acte, avait relevé dimanche la source proche de l’enquête.

Quatre autres femmes ont été interpellées, la mère et trois sœurs de la jeune fille initialement visée par l’opération, parce qu’elles étaient présentes au domicile, a ajouté la source judiciaire.

L’une des trois sœurs, mineures, a été entendue localement. Sa garde à vue a été levée lundi soir sans poursuite à ce stade, a indiqué la source judiciaire.

La jeune femme de 18 ans et les trois autres femmes de sa famille ont elles été transférées dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret en région parisienne, pour y être auditionnées, a-t-on ajouté lundi de source proche de l’enquête.

Lors des interpellations, les policiers ont découvert « de très nombreux éléments matériels », notamment un sabre, a-t-on encore indiqué.

Deux systèmes élaborés d’engins explosifs susceptibles de servir de réceptacles à de la matière explosive ainsi qu’un mécanisme de déclenchement à distance ont été également découverts. Il a été aussi retrouvé, dans cet appartement, tous les produits nécessaires à la fabrication de matière explosive, a-t-on ajouté lundi de même source.

Dimanche, sur LCI, le maire de Béziers Robert Ménard, proche du Rassemblement national, s’était voulu « prudent ».

« C’est une jeune fille que les services sociaux connaissaient, c’est un milieu un peu marginal. C’est quelqu’un qui n’hésitait pas à dire d’après ce qu’on m’a dit qu’elle regardait des vidéos de Daech », a-t-il ajouté.

Sa famille « habite en plein cœur d’un quartier difficile, un quartier où il y a des +dealers+ mais un quartier qui n’est pas infesté par l’islamisme », a encore dit M. Ménard, précisant qu’il « habitait dans l’appartement en-dessous de ces gens-là il y a des années ».

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