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le maire LR de Saint-Etienne juge « ridicule » la réunion mardi de cinq prétendants de la droite

Le maire de Saint-Etienne, Gaël Perdriau, vice-président des Républicains, a qualifié vendredi de « ridicule » la réunion mardi à Paris des cinq candidats potentiels de la droite à l’élection présidentielle autour des dirigeants de LR pour envisager une « candidature unique ».

« Cette réunion, je la trouve ridicule pour deux raisons (…). Le président de la République, c’est la rencontre d’un homme, d’une femme, avec le peuple français. Il ou elle ne peut pas être l’homme ou la femme d’un parti », a déclaré le président de la métropole stéphanoise dans une interview au site internet if-saint-etienne.fr. « La seconde raison, c’est que la primaire est le meilleur moyen de se flinguer et de ne pas être présent au second tour (…). C’est mettre en avant les faiblesses de chaque candidat (…), ce qui alimente un processus de destruction par nos adversaires ensuite. C’est le meilleur moyen de perdre », a-t-il poursuivi.

« Je me désolidariserais d’une éventuelle primaire. C’est à l’envers de ce que veulent les Français », a encore déclaré l’édile de la plus grande ville dirigée par un élu LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, dont le président Laurent Wauquiez est un des prétendants non-déclarés à l’élection de 2022.

Mardi à Paris, le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau, l’ancien ministre et négociateur du Brexit Michel Barnier (LR), Laurent Wauquiez, le maire LR de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) Philippe Juvin, et la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse (Libres !, ex-LR) s’étaient retrouvés pour envisager « une candidature unique » de la droite à l’élection présidentielle. Au surlendemain de cette réunion, Mme Pécresse avait annoncé sa candidature dans la course à la présidentielle.

Quant au président des Hauts-de-France Xavier Bertrand (ex-LR), prétendant déjà déclaré, il refuse à ce stade de participer à une primaire.

« On n’est pas dans un concours de Miss France. Avant de soutenir un candidat, j’aimerais d’abord savoir ce qu’ils proposent. Et je n’ai rien entendu de nature à corriger les injustices, les inégalités que notre pays connaît aujourd’hui. C’est aussi pour cela que je ferai des propositions… », a conclu M. Perdriau.

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