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Le plan France 2030, c’est « plutôt France 1970 », raille Jadot

Le plan d’investissement France 2030, présenté mardi par Emmanuel Macron, c’est « plutôt France 1970, c’est le retour de Giscard d’Estaing », a taclé mercredi le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot.

« On a à la fois les réacteurs nucléaires dont on veut nous faire croire que c’est la grande modernité, on a l’avion vert comme on avait les avions renifleurs. C’est surtout un plan de saupoudrage, un plan sans boussole qui va donner beaucoup d’argent aux lobbys », a-t-il dit dans l’émission « Les quatre vérités » sur France 2.

Il a regretté que le gouvernement ait donné « des milliards et des milliards à l’industrie automobile », sans « aucune conditionnalité » pour « relocaliser une partie des sites industriels » en France.

De même il a dénoncé le fait que « le gouvernement bloque le retrofit », qui consiste à extraire le moteur thermique d’une voiture d’occasion pour en installer un autre électrique, « parce que ça n’arrange pas les constructeurs automobiles ».

« On est sur une politique industrielle qui n’est que le financement des lobbys », a-t-il ajouté, estimant que « ce plan a été fait par une agence de com’ ou un cabinet de consultants américains ».

« Sur l’agriculture, c’est un jeu vidéo qu’il propose », a-t-il poursuivi, avec « des drones, plus de chimie, plus de robot, mais ce n’est pas ce que les Français attendent », a-t-il critiqué, déplorant qu’il n’y ait « rien sur la précarité énergétique, rien sur l’isolation ».

« L’enjeu est d’investir sur l’isolement de nos bâtiments, les énergies renouvelables », a assuré le candidat écologiste, qui propose de sortir du nucléaire dans 20 ans.

« Au fur et a mesure qu’on va économiser l’énergie et qu’on va avoir de l’électricité des énergies renouvelables, on va fermer les réacteurs les plus dangereux. Si ça prend 20 ans tant mieux, si ça prend 25 ans il n’y a pas de problème », a-t-il dit. Mais « en moins de dix ans, je ne sais pas comment on fait ».

Il a par ailleurs appelé à avoir « un sursaut » face « aux débats » qui montent sur « la primauté du droit européen, c’est le débat de la Pologne, repris par Le Pen, Zemmour et malheureusement Montebourg maintenant, et la question des migrations ». « C’est les mêmes débats totalement rances et nauséabonds qu’il y a eu en Grande-Bretagne avant le Brexit ».

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