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redistribuer la « cagnotte fiscale » aux plus vulnérables, plaide Bayou

Le patron d’EELV Julien Bayou a plaidé lundi pour redistribuer la « cagnotte fiscale » liée à la hausse des prix à la pompe via un chèque énergie supplémentaire défendu par le candidat EELV à la présidentielle Yannick Jadot, en donnant la priorité aux ménages « les plus vulnérables ».

Alors que le gouvernement réfléchit à la mise en place d’un dispositif pour faire face à la flambée des prix des carburants, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a dit lundi sa préférence pour un « chèque carburants ».

Julien Bayou a lui considéré sur Sud Radio qu’une baisse des taxes sur les carburants serait « une très mauvaise idée » car elle concernerait « tout le monde », ménages aisés comme modestes, ce qui ne permet pas de « concentrer l’effort sur les personnes qui en ont besoin » financièrement.

Appelant à « viser large », jusqu’à « 15 millions de familles », le secrétaire national d’EELV a ainsi défendu les chèques énergie de 400 euros pour les foyers les plus modestes et de 100 euros pour les classes moyennes proposés par Yannick Jadot dimanche.

C’est « une mesure conjoncturelle », qui utilise les « recettes » engendrées par la hausse des prix, « une sorte de cagnotte fiscale », a expliqué M. Bayou.

Structurellement, il faut « ensuite organiser la moindre dépendance à la voiture » et la rénovation des logements pour réduire la facture énergétique des ménages.

Sandrine Rousseau, responsable du comité politique dans la campagne de M. Jadot, a elle aussi défendu « des mesures d’urgence » avec ces chèques supplémentaires, mais également la nécessité de « taxer » et « mettre la pression sur les entreprises, Total, Engie, qui font des profits considérables ».

« A un moment donné il faut que ces entreprises participent à l’effort de solidarité vis-à-vis des personnes qui ne peuvent pas s’en sortir aujourd’hui », a-t-elle estimé sur BFMTV et RMC.

A rebours des appels à baisser les taxes sur les prix du carburant, elle a défendu une hausse au cours du prochain quinquennat, pour lutter contre la dépendance aux énergies fossiles, et la nécessité d' »un plan d’investissements massif pour qu’on dépende moins de l’essence » avec une aide pour les plus défavorisés.

A gauche, le premier secrétaire du PS Olivier Faure a au contraire plaidé sur LCI pour « une baisse des taxes provisoire » sur les prix à la pompe, « parce qu’elle est simple et rapide ». Le chèque énergie, lui, est un dispositif « trop petit, trop étroit », qui ne profite qu’à « 5 millions de personnes ».

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