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Monaco avec l’avantage du terrain face à l’Olympiakos en quarts d’Euroligue

Passés les trois quart-temps d’apprentissage du très haut niveau au match 1, Monaco a sorti la tête de l’eau au moment idéal au Pirée pour égaliser face à l’Olympiakos en quarts de finale d’Euroligue et rêver d’une qualification pour le Final 4.

Dans l’histoire du basket français, seuls deux clubs ont goûté l’ivresse d’un Final 4 d’Euroligue. Et c’était au siècle précédent, dans les années 1990. Limoges y est allé à trois reprises (1990, 1993, 1995), pour un sacre en 1993, et Villeurbanne une fois (4e) en 1997, dernier en date.

En abordant les matches 3 et 4 mercredi et vendredi sur son parquet à égalité (1 victoire partout), Monaco dispose d’une occasion en or de rejoindre ce club très fermé.

« De notre côté, il ne faut pas se brûler avec la pression de vouloir écrire quelque chose de très important pour le basket français. Nous avons accompli un travail incroyable jusque-là, maintenant il y a une chance de passer, on ne peut pas se défiler de cette chance », a estimé l’entraîneur de Monaco, Sasa Obradovic.

« On est tous très excités et on doit contrôler ça pour être intelligents au prochain match », a-t-il commenté, après la victoire dimanche en championnat contre Fos-sur-Mer (93-66), qui permet à Monaco de coller aux basques de Boulogne-Levallois en tête de l’Elite.

Vainqueur de l’Eurocoupe l’an passé, un sacre qui lui avait permis de se hisser en Euroligue, Monaco a souffert pour son premier match de play-offs au Stade de la Paix et de l’Amitié, englué dans la défense grecque en n’inscrivant que 54 points.

« Lors du match 1, l’Olympiakos nous avait étouffé par une agressivité supérieure. Ils vont tenter de le refaire. Nous savons qu’il ne faut pas reproduire ce genre de schéma. La motivation est très grande pour ce rendez-vous, avec le soutien de nos fans qui sera très important », a estimé Yakuba Outtara.

– « Être mentalement prêts » –

La « Roca Team » a ensuite retrouvé son jeu d’attaque, qui en fait un sérieux outsider pour les demies de C1, en corrigeant l’Olympiakos au match 2 (96-72).

« On a eu les deux modèles de match: celui qui ne doit pas être et le second qui est exactement comment on doit jouer. On doit le répéter et être mentalement prêts, au maximum », a prévenu Obradovic.

« Gagner, c’est tout ce qui compte. Peu importe en play-offs, il faut juste gagner. On ne sait jamais ce que le match nous apportera: beaucoup de points ou peu de points, parfois Mike James, parfois les autres gars. On veut juste gagner », a conclu l’entraîneur.

Laissé au repos pour le match de championnat contre Fos-sur-Mer, Mike James sera une nouvelle fois le joueur le plus suivi de la « Roca Team ».

La star américaine de 31 ans, muet pendant les six premiers quart-temps de la série face à l’Olympiakos, a pris feu pendant un quart d’heure pour inscrire 23 points.

En face, les vieux briscards Georgios Printezis (37 ans) et Kostas Sloukas (32 ans), lauréats de l’Euroligue avec l’Olympiakos en 2012 et 2013, ont été beaucoup plus en retrait lors du match 2, face à la défense intraitable de Monaco.

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