Le calme semblait revenu, samedi, dans les rues de Ouagadougou, au lendemain d’un coup d’État qui a déposé le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, lui-même arrivé au pouvoir en janvier par un putsch. Un nouveau coup de force dans ce pays pauvre du Sahel condamné par l’Union africaine qui appelle à « un strict respect des échéances électorales ».
Au lendemain du putsch militaire qui a chassé du pouvoir le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), le Tchadien Moussa Faki Mahamat, a condamné, samedi 1er octobre, « le changement anti-constitutionnel de gouvernement » au Burkina Faso .
« Le président appelle les militaires à…
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