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34 morts selon un nouveau bilan

Trente-quatre personnes ont trouvé la mort dans le glissement de terrain qui a enseveli dimanche un bus et plusieurs autres véhicules dans le nord-ouest de la Colombie, a-t-on appris lundi de source officielle.

« Au total, 34 personnes sont mortes et neuf ont été blessées. Parmi ces blessés, trois ont réussi à sortir vivants du bus et six autres personnes d’un véhicule privé qui se trouvait également sur le site » de l’accident, a précisé à l’AFP la directrice des services de secours colombiens (UNGRD), Diana Ramirez.

Dans la matinée, le président Gustavo Petro avait fait état de 27 morts, dont trois mineurs.

Sous l’effet des fortes pluies, un pan de montagne s’est décroché et est venu ensevelir sur la route en aval plusieurs véhicules, dont au moins une moto et un bus de transport public avec à son bord une trentaine de personnes.

Le bus venait de la ville de Cali (sud-ouest) et se rendait à Quibdo (nord-ouest), capitale du département de Choco, en traversant la cordillère des Andes occidentales.

Les images montrent des dizaines de secouristes s’affairant, à l’aide notamment d’une pelleteuse, pour déterrer les victimes ensevelies, ou transportant en courant vers une ambulance un corps inanimé d’adolescente.

Yilder Suarez s’est rendue sur place pour avoir des nouvelles de sa soeur. « Personne ne nous dit si elle va bien ou si elle fait partie des personnes décédées ».

La presse colombienne s’est émue en particulier du cas d’une enfant, sortie vivante de la carcasse du bus et retirée des bras de sa mère décédée.

Selon le témoignage d’un survivant, le chauffeur de l’autocar s’est rendu compte de l’effondrement et a tenté, sans succès, de faire marche arrière pour échapper à la coulée.

Très isolée, dans un paysage escarpé de végétation tropicale, la zone de l’accident « pose des difficultés de communication », ont indiqué les services de secours, selon lesquels près de 80 secouristes ont été déployés sur place.

Depuis début août, le pays est en état de « catastrophe nationale » en raison de la pire saison des pluies depuis 40 ans. Avant cet accident, ces pluies ont fait 271 morts et 700.000 sinistrés depuis un an.

Ces pluies sont associées à La Niña, un phénomène climatique cyclique provoqué par le refroidissement de l’océan Pacifique, que le réchauffement risque de rendre plus fréquent et plus meurtrier, estiment des scientifiques.

Selon le Service géologique colombien, « la municipalité de Pueblo Rico est sous la menace très élevée de glissements de terrain (…) associés au phénomène La Niña, qui est présent depuis août 2020 ».

Le glissement de Pueblo Rico « a endeuillé cette ville aujourd’hui, mais demain il pourrait se produire dans une autre région, car nous avons vraiment de nombreuses zones d’instabilité dans le pays et la saison des pluies n’est pas terminée », a indiqué à la presse un responsable de l’UNGRD, Javier Pava.

« Nous voulons déclarer l’alerte maximale sur tout le territoire en raison de cette vague hivernale qui a provoqué tant de dégâts matériels et aussi des atteintes à la vie comme celle qui vient de se produire », a commenté lundi le ministre de l’Intérieur et porte-parole du gouvernement, Alfonso Prada, à l’issue d’un conseil des ministres consacré notamment à la catastrophe de ce dimanche.

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