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les pistes du Parti radical pour les institutions

Le Parti radical organise vendredi, dans le cadre de son congrès, une « convention nationale » sur les institutions, prônant notamment le septennat non renouvelable pour le président de la République, la proportionnelle aux législatives et un nouvel acte de décentralisation.

« On ne sous-estime pas le fait que la priorité des Français, aujourd’hui, c’est le pouvoir d’achat et l’emploi et on a régulièrement des propositions en ce sens », mais « on pense que notre rôle dans la majorité, c’est d’insister sur ce sujet » des institutions, a indiqué à l’AFP le président du parti, Laurent Hénart.

« L’élection de 2022 a quand même marqué un nouveau progrès de l’abstention. Et surtout, ce résultat des législatives où, finalement, on a les inconvénients de la proportionnelle sans en avoir les avantages, montre bien qu’aux yeux des Français, le système est à bout de souffle », a-t-il ajouté.

Le Parti radical, a-t-il poursuivi, « n’est pas seulement favorable à la proportionnelle mais également au septennat non renouvelable. L’idée est de recréer un rythme politique du Parlement différent du président. Le quinquennat et l’inversion du calendrier sont quand même pour beaucoup dans le développement massif du fait majoritaire et dans une forme de subordination au moins de l’Assemblée nationale à la majorité présidentielle ».

Le septennat « permet de redonner au président sa fonction arbitrale, puisque ça replace nécessairement le Premier ministre un peu plus en chef de la majorité », selon M. Hénart.

Durant la campagne, Emmanuel Macron s’est prononcé en faveur d’un retour au septennat, sans toutefois l’inclure dans son programme. Quant à la proportionnelle, prônée par le président et maintes fois réclamée par son allié du MoDem, elle n’a pour l’heure pas vu le jour, sur fond de perte de majorité absolue à l’Assemblée nationale.

Le Parti radical prône également une nouvelle étape de décentralisation « avec des blocs de compétences très clairs, notamment autour du pouvoir régional ». Il porte une « proposition de réduction négociée du nombre de communes, moins nombreuses mais qui exercent pleinement des pouvoirs au lieu de les transférer à des organisations de coopération de plus en plus multiples », a ajouté M. Hénart.

« Il faut également avoir des dispositifs de démocratie directe, d’encouragement du bénévolat, qui donnent aussi au citoyen l’envie de s’engager », selon lui.

M. Hénart a récemment été réélu président du Parti Radical, plus vieux parti de France et « quatrième parti de la majorité présidentielle » derrière Renaissance, le MoDem et Horizons.

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