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Coup d’État au Gabon : Annulation des élections et dissolution des institutions

Le Gabon est plongé dans une situation de chaos politique suite à un coup d’État militaire qui a eu lieu quelques minutes après la diffusion des résultats officiels des élections présidentielles. Dans une déclaration diffusée à la télévision nationale, un groupe de militaires a annoncé l’annulation du scrutin et la dissolution des institutions gabonaises, plongeant ainsi le pays dans une profonde confusion.

« Nous mettons fin au régime en place », déclare l’un d’eux en lisant un communiqué proclamant l’annulation des élections et la dissolution des institutions.

Le coup d’État a été perpétré par un groupe composé de bérets rouges, de gendarmes, de bérets verts de la garde républicaine et d’un civil. Le porte-parole du groupe, un soldat portant un béret noir, a déclaré agir au nom d’un « Comité de transition et de restauration des institutions ». Il a justifié leur action en dénonçant une « gouvernance irresponsable, imprévisible » qui aurait conduit le pays à une « dégradation continue de la cohésion sociale ». Selon lui, l’annulation des élections était nécessaire pour « défendre la paix » et mettre fin au régime en place.

La décision du groupe militaire a entraîné la dissolution de toutes les institutions de la république gabonaise, y compris le gouvernement, le Sénat, l’Assemblée nationale et la Cour constitutionnelle. De plus, les frontières du pays ont été fermées « jusqu’à nouvel ordre ». Cette situation a suscité des inquiétudes quant à l’avenir politique du Gabon et à son engagement envers la communauté internationale.

Avant le coup d’État, l’autorité nationale en charge du scrutin avait déclaré Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis quatorze ans, vainqueur des élections présidentielles avec 64,27% des suffrages exprimés. Son principal rival, Albert Ondo Ossa, n’a recueilli que 30,77% des voix et avait déjà dénoncé des fraudes orchestrées par le camp Bongo avant même la clôture du scrutin.

Cette situation de crise politique au Gabon soulève de nombreuses questions quant à la stabilité du pays et à son avenir démocratique. La communauté internationale suit de près les développements de cette crise et appelle à un retour à l’ordre constitutionnel et à la tenue d’élections libres et équitables.

 

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