La Colombie menace de rompre ses relations avec Israël s’il ne respecte pas le cessez-le-feu de l’ONU

Le président colombien Gustavo Petro a lancé un sévère avertissement à Israël, menaçant de rompre les relations diplomatiques à moins que le pays n’adhère à une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies exigeant un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza.

Cette annonce a été rendue publique via une publication sur X, la plateforme anciennement connue sous le nom de Twitter. 

L’ultimatum du dirigeant colombien fait suite à son soutien à l’approbation de la résolution, dans laquelle il a également appelé les autres pays à reconsidérer leurs liens avec Israël si ce dernier poursuit ses opérations militaires à Gaza. Ces opérations auraient fait plus de 32 000 victimes, selon les registres du ministère de la Santé de Gaza.

En réponse aux déclarations du président Petro, le ministère israélien des Affaires étrangères a défendu sa position dans un tweet, affirmant son engagement à protéger ses citoyens contre toute forme de pression ou de menace. Le ministère a critiqué Petro, le qualifiant de partisan de ce qu’il appelle des « terroristes du Hamas », responsables des attaques contre les communautés israéliennes le 7 octobre qui ont précipité le conflit actuel à Gaza. Selon Israël, la position de Petro est préjudiciable à la population colombienne.

Cet échange sur X souligne un déclin rapide des relations entre la Colombie et Israël, passant d’alliés dans les efforts militaires et commerciaux à des adversaires idéologiques. Historiquement, la Colombie s’est appuyée sur la technologie et les armes israéliennes, notamment des avions de combat et des mitrailleuses, pour lutter contre les cartels de la drogue et les groupes d’insurgés. Les deux pays avaient même conclu un accord de libre-échange en 2020.