L’administration Trump ouvre la voie à plus de méthodes d’exécution

L’administration sortante du président américain Donald Trump ouvre la voie à d’autres méthodes d’exécution des prisonniers condamnés à mort.

Le ministère de la Justice est en train de finaliser des changements qui autoriseraient les États à utiliser toutes les méthodes d’exécution légales dans l’État qui a prononcé la peine de mort, selon un document publié vendredi dans le Federal Register.

Les changements entreraient en vigueur le 24 décembre.

La plupart des exécutions sont effectuées par injection létale, mais les lois de certains États offrent des alternatives. Au Mississippi et en Oklahoma, l’utilisation du gaz, la chaise électrique et les pelotons d’exécution sont généralement autorisées. Au Tennessee, un prisonnier a été exécuté sur une chaise électrique en décembre.

Le ministère américain de la Justice prévoit plusieurs exécutions fédérales de criminels condamnés avant l’inauguration du président élu Joe Biden le 20 janvier.

Biden, un démocrate, rejette la peine de mort. Trump, un républicain, a imposé la réintroduction des exécutions au niveau fédéral.

Si de nombreux États américains appliquent la peine de mort, aucune exécution fédérale n’a eu lieu depuis 2003. Depuis lors, les tribunaux fédéraux ont continué de prononcer la peine de mort, mais elle n’a pas été appliquée.

Dans l’ensemble, la peine de mort est en baisse aux États-Unis. Dans de nombreux endroits, cela a à voir avec une opinion publique changeante, mais aussi avec des difficultés croissantes pour obtenir les substances nécessaires à l’injection létale.

En outre, la peine de mort a tendance à conduire à de longs et coûteux différends juridiques. Selon le Centre d’information sur la peine de mort, 15 personnes ont été exécutées aux États-Unis jusqu’à présent en 2020.