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Quand Chirac était maire de Paris, « il y a eu des actions de progrès », selon Villani

Le candidat LREM dissident à la mairie de Paris Cédric Villani a salué dimanche les « actions de progrès » de Jacques Chirac lorsqu’il était maire de Paris comme la création du Samu social, même si « le bilan est contrasté ».

Sous la mandature du premier maire de Paris (1977-1995), « il y a eu des actions de progrès » comme « la création du Samu social, le palais omnisport Paris Bercy, (…) des choses techniques comme la chaîne de froid dans les cantines » mais « on ne peut pas dire que tout était parfait » et « le bilan est contrasté », a déclaré le mathématicien, au micro de Radio J.

Interrogé sur l’héritage de Jacques Chirac, et d’éventuels points communs, Cédric Villani a relevé qu' »il y a une connivence » entre eux ». « Je suis né en Corrèze. Je me retrouve dans le Chirac en campagne, tous les jours, quand il s’agit d’aller à la rencontre des citoyens », a-t-il estimé, insistant sur le « style proche, direct, en empathie » du président défunt.

Jeudi, peu après l’annonce du décès du président, Cédric Villani avait déclaré que le souvenir qu’il en garde c’est « la très forte présence de Chirac dans les +Guignols de l’Info+ ». « Je ne l’ai évoqué qu’avec tendresse après avoir rappelé la stature d’homme d’Etat », s’est-il défendu dimanche.

Jacques Chirac « a conquis l’Hôtel de Ville en 1977 en arpentant toutes les rues de capitale, serrant toutes les mains », a-t-il poursuivi, affirmant être lui-même régulièrement arrêté par des Parisiens qui l’encouragent à « tenir ».

Bien que la multiplication des candidatures risque de diviser les voix, et rend plus difficile la conquête de Paris pour l’opposition, Cédric Villani a précisé qu’il irait « jusqu’au bout ». « Si je me présente aujourd’hui, ce n’est pas dans une démarche de rébellion contre un processus d’investiture de mon parti, ce n’est pas pour attaquer tel ou tel, ce n’est pas une question de revanche mais bien pour construire », a insisté le candidat malheureux à la Commission nationale d’investiture LREM, qui lui a préféré Benjamin Griveaux.

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