La ministre Elisabeth Borne a dénoncé mercredi les « emballements médiatiques » à la suite des résultats d’enquêtes sur les dîners fastueux et le logement de fonction de l’ex-ministre François de Rugy qui le dédouanent en grande partie, tandis que sa collègue Marlène Schiappa a défendu le « journalisme d’enquête » et l’exigence de « transparence ».
L’actuelle ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne a condamné « ces emballements médiatiques où on vous assène des vérités » et où « vous n’avez même pas le temps de dire les vôtres ». Sur Europe 1, elle a estimé que « ça pose vraiment question en termes de méthode ».
De son côté, le président du groupe MoDem de l’Assemblée Patrick Mignola s’est dit « heureux » de voir « un homme qui se relève ». « C’est bien pour la majorité » qui a fait « le pari immense (…) (de) remettre de l’éthique en politique », a jugé le député de Savoie sur France 2.
Si elle comprend que François de Rugy « se sente harcelé », Marlène Schiappa a jugé en revanche qu’il fallait « prendre de la hauteur et prendre le point de vue du journalisme d’enquête qui fait aussi son travail ». « On ne peut pas plaider pour la transparence d’un côté et de l’autre côté fustiger cette même transparence », a encore affirmé la secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, sur RTL.
Le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume a refusé sur Cnews « de rentrer dans le débat entre François de Rugy et Mediapart », même si, selon lui, « il s’est passé des attaques dont beaucoup ont été fausses ».
Il s’est dit « vraiment ravi que François de Rugy ait été totalement blanchi » car « c’est un homme meurtri, terriblement touché par ce qui lui est arrivé ».
L’ex-ministre François de Rugy s’est estimé « blanchi » mardi par les enquêtes du gouvernement et de l’Assemblée qui le dédouanent pour des travaux dans son logement de fonction et des dîners fastueux, à l’exception de trois repas à l’Hôtel de Lassay d’un « niveau manifestement excessif ».
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