Le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, appelle à « un ressaisissement collectif » face à la multiplication des violences et des intimidations à l’encontre de maires et de députés.
« Ces brutales manoeuvres d’intimidation, à l’encontre d’élus qui portent leurs convictions, ne peuvent être tolérées », affirme-t-il dans une tribune parue dans Le Parisien Dimanche.
« Nous ne pouvons laisser la France s’habituer à la violence presque considérée comme un mode d’expression », écrit le président LREM de l’Assemblée, après notamment les dégradations de permanences de députés et les violences à l’encontre d’élus municipaux survenues ces dernières semaines.
M. Ferrand évoque notamment l’agression au couteau du maire de Saint-Myon (Puy-de-Dôme), J, le 9 août, par le fils de l’une de ses administrées.
Tout en soulignant que ces violences restent le fait d' »une infime minorité », il « appelle à un ressaisissement collectif partout dans notre territoire ».
« Des mois d’agitation, depuis le saccage de l’Arc de Triomphe en décembre dernier », lors de la crise des « gilets jaunes », « ont fait entrer notre pays dans un cycle nocif, néfaste pour tous », estime M. Ferrand, qui rappelle la mort du maire de Signes (Var), Jean-Mathieu Michel, tué le 5 août dans l’exercice de ses fonctions.
« C’est par le débat parlementaire et par la loi que progressa notre société », note-t-il, et « la banalisation de la violence signerait, au contraire, la mort de notre vie démocratique et découragerait l’engagement au service du bien public ».
dch/it
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