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Une nouvelle demande de mise en liberté de Patrick Balkany examinée le 2 décembre

La nouvelle demande de mise en liberté de Patrick Balkany, que la justice a maintenu en prison en attendant son procès en appel pour blanchiment de fraude fiscale, sera examinée lundi prochain, a-t-on appris mardi de source judiciaire.La demande du maire LR de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), détenu à la prison de la Santé, sera examinée à 13H30 par la cour d’appel de Paris. Cette audience se tiendra en présence du nouvel avocat de l’élu, Romain Dieudonné, Patrick Balkany s’étant séparé cette semaine de ses conseils Eric Dupond-Moretti et Antoine Vey.La décision devrait être mise en délibéré.Mi-novembre, la cour d’appel avait rejeté une première demande de mise en liberté de Patrick Balkany, liée à sa condamnation à cinq ans de prison pour blanchiment aggravé avec incarcération immédiate le 18 octobre, notamment au motif d’éviter une « concertation entre les mis en cause » dans cette affaire, impliquant des proches de l’édile et un milliardaire saoudien.Patrick Balkany, 71 ans, est incarcéré depuis le 13 septembre, date de sa première condamnation, à quatre ans de prison, pour fraude fiscale.Son épouse et première adjointe Isabelle a été également condamnée dans ces affaires, à trois ans de prison pour fraude puis à quatre ans pour blanchiment, mais sans mandat de dépôt eu égard à sa santé fragile.Les Balkany ont immédiatement fait appel: ils seront rejugés du 11 au 18 décembre pour fraude fiscale et du 3 au 19 février 2020 pour blanchiment.Dans le volet fraude fiscale, le maire de Levallois s’est vu accorder une première demande de mise en liberté, assortie de lourdes obligations dont le paiement d’une caution de 500.000 euros, qu’il peine à réunir. L’audience du 2 décembre devrait aussi permettre d’examiner un recours de Patrick Balkany qui demande une « modification du contrôle judiciaire » qui lui a été accordé. L’élu souhaite voir abaisser le montant de la caution ou avoir la possibilité de la régler en plusieurs fois.Alors que le tribunal a ordonné la saisie de biens et avoirs du couple, notamment leur moulin à Giverny (Eure), Patrick Balkany s’est plaint à plusieurs reprises de n’avoir « plus un rond » et son épouse a expliqué qu’il n’avait plus les moyens de payer les conseils de Me Dupond-Moretti.

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